En cette fin d’automne, tu ressens peut-être une fatigue inhabituelle, ce qu’on appelle souvent la "fatigue automnale". Ce phénomène, loin d’être anodin, touche de nombreuses personnes. Les journées raccourcissent, la lumière diminue, et ton rythme de vie reste effréné avec les obligations de fin d’année. Entre la météo changeante et le stress qui s’accumule, il est normal que ton corps et ton esprit demandent une pause. Mais que se passe-t-il réellement, et comment l’Ayurveda peut-il t’aider à retrouver ton énergie ? Pourquoi ressens-tu cette fatigue en fin d’automne ?
Plusieurs facteurs amplifient cette sensation :
Les signes que ton Vata est déséquilibré Voici quelques indicateurs :
Que faire pour retrouver ton énergie ? 1. Ajuste ton alimentation pour apaiser Vata Ce que tu manges joue un rôle essentiel pour calmer Vata et restaurer ton énergie. Voici des conseils précis :
2. Installe une routine pour calmer ton corps et ton esprit Une routine régulière est la clé pour rééquilibrer Vata et apaiser la fatigue.
3. Utilise les plantes pour soutenir ton énergie L’Ayurveda regorge de plantes qui renforcent ton système nerveux et t’aident à retrouver ton équilibre.
Conclusion La fatigue automnale n’a rien d’une fatalité. En adoptant une alimentation adaptée, une routine équilibrée et des plantes bien choisies, tu peux retrouver ton énergie et préparer ton corps à l’hiver. Prends soin de toi dès maintenant pour affronter la saison froide avec sérénité et vitalité. 🌿
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Définition d’agniLe concept d'agni, «feu» en sanskrit, est essentiel à la tradition ayurvédique. L'Ayurveda considère agni comme la source même de la vie. A la base, Agni nomme l'élément feu, l'un des 5 blocs de construction, les pancamahabhtua, qui sont les briques de tout l’univers qui nous entoure. Cependant, Agni a bien d’autres significations: il se réfère à la fois au feu digestif, au feu de l'intelligence et aussi à ce qui régit tous les processus de transformation. C'est le véhicule par lequel la nourriture devient conscience. Agni est la force de l'intelligence dans chaque cellule, chaque tissu et chaque système du corps. En fin de compte, c'est le discernement de l'agni qui détermine quelles substances pénètrent dans nos cellules et nos tissus, et quelles substances doivent être éliminées comme déchets. De cette façon, agni est le gardien de la vie. On dit qu'un homme est aussi vieux que son agni et que lorsque l'agni est éteint, il meurt. L'Ayurveda nous enseigne aussi qu'un agni altéré est à l'origine de tout déséquilibre et de toute maladie. L'agni a donc une place capitale dans l'Ayurveda. Un peu d'histoireLe feu a été adoré tout au long de l'histoire humaine. En fait, les langues indo-européennes avaient souvent deux mots distincts pour cela: l'un pour une forme inanimée de feu, l'autre pour une forme animée. Le mot sanscrit agni est l'un des plus anciens mots connus pour désigner la variété vivante et respirante du feu. Agni a aussi une dimension sacrée. Agni est le dieu du feu de l'hindouisme. Il est également le feu du soleil, de la foudre et du foyer à la fois domestique et sacrificiel. En tant que personnification divine du feu du sacrifice, il est la bouche des dieux, le porteur de l'oblation, et le messager entre les ordres humain et divin. Agni est décrit dans les Écritures comme de couleur rougeâtre et ayant deux visages - un bienfaisant et un malin. Il a trois langues, des cheveux qui se dressent comme des flammes, trois jambes et sept bras. Les fonctions de l'agniDans l'Ayurveda, agni est la source de la conscience, de la nutrition et de l'intelligence. Il entraîne tous les types de transformation, digère les pensées et les émotions et coordonne d'innombrables processus physiologiques - y compris la digestion, l'absorption et l'assimilation des aliments, des sensations et des expériences en énergie. Agni maintient les tissus corporels, supervisant leur création, leur renouvellement, comme ainsi que leur dégradation et leur destruction. Les fonctions de l’agni sont multiples et capitales:
Du fait de la complexité des fonctions de l’agni et de l’ampleur que cela implique, l’Ayurveda a créé des sous-types d’agni, en tout 40, chacun étant défini par sa fonction physiologique spécifique ainsi que par son emplacement dans le corps (au niveau d’un organe, d’un tissu, du mental, ou encore au niveau cellulaire, voire même notre ADN). Rappelons qu’agni est le gardien de la santé. Donc agni sain = bonne santé La clé: un Agni en bonne santéLorsque l'agni est équilibré, il tend à soutenir une forte immunité et une vie longue et saine. L'agni équilibré dans tout le système empêche l'accumulation excessive de vata, pitta, kapha et ama (toxines). Dans le cas où l'une de ces substances commencerait à s'accumuler, un feu digestif robuste et sain les maintiendra dans le tube digestif (où elles peuvent être facilement éliminées) et les empêchera d'envahir les tissus. Les signes d'un agni équilibré sont :
Que se pass-t-il si Agni est affaibli?La force de l'agni est inévitablement affectée lorsque ses qualités sont atténuées par une mauvaise alimentation, des combinaisons alimentaires inappropriées, un mode de vie peu favorable, des troubles émotionnels ou même un temps humide et pluvieux. Si nous pouvons apprendre à reconnaître et à résoudre les déséquilibres avec agni relativement rapidement, les effets n'ont pas besoin d'être durables. Sinon, ils mèneront sans aucun doute à des problèmes de santé, voire à long terme, à des maladies. Un agni affaibli ne fonctionne pas bien. Au fil du temps, un agni altéré peut exacerber les déséquilibres des doshas et peut également conduire à l'accumulation d'ama. Ces développements compromettent encore plus agni, et le cycle a tendance à se perpétuer. Quels sont les signes et symptômes d’un agni déséquilibré? L'Ayurveda vous aide à identifier vos déséquilibres d’agni grâce à ses 4 types d’agni: l’agni sama (sain et équilibré), l’agni vishama (déséquilibré par le dosha vata), l’agni tikshna (déséquilibré par le dosha pitta), et l’agni manda (déséquilibré par le dosha kapha). Dans la vie réelle, du fait de notre alimentation transformée, du stress, de la pollution, des médicaments … sama agni n’est pas courant. La grande majorité d'entre nous s'identifiera à une ou plusieurs des trois autres variétés d'agni: celles qui sont altérées d'une manière ou d'une autre. Cette prise de conscience nous permet de mettre en œuvre des actions pour nous équilibrer. Plus un déséquilibre est détecté tôt, plus il sera facile de le corriger. Plus un déséquilibre est présent depuis longtemps, plus il faudra du temps bien sûr pour le corriger (et parfois l’aide d’un praticien). De plus, équilibrer agni a un impact à la fois immédiat et à long terme sur notre santé: cela améliore à la fois la façon dont nous nous sentons maintenant et cela aide aussi à prévenir l'accumulation de vata, pitta, kapha et ama à l'avenir. Comment équilibre-t-on un agni déséquilibré?En général, pour équilibrer un agni vishama on utilisera une approche pour pacifier vata, pour un gni tikshna une approche pour calmer pitta et pour manda, une approche pour pacifier Kapha (ou pitta possiblement). L’approche thérapeutique comprend à la fois la nutrition, le style de vie et la phytothérapie. Déséquilibres plus complexesIl est aussi tout à fait possible d'avoir plus d'un type d'agni altéré. Il peut y avoir des tikshna-vishama agni où l'appétit est fort mais la digestion est irrégulière, de sorte que lorsque l'on mange un gros repas, il y a des gaz, des ballonnements et de l'inconfort. Un agni vishama-manda agni où l'appétit est irrégulier. et la digestion est lente, provoquant une léthargie, des ballonnements et une somnolence assez persistants. Toute combinaison des trois variétés d'agni est possible. Il est même possible d'avoir vishama-tikshna-manda agni, bien que ce soit un déséquilibre assez grave.
Comme nous l’avons dit, un agni sain est la clé d'une santé optimale. Les quatre variétés d'agni sont simplement un outil pour distinguer un agni sain de l'agni altéré, et s'il est en quelque sorte compromis d’identifier les influences qui l'ont perturbé. En effet, les circonstances individuelles et le contexte dans lequel ces circonstances se sont produites sont tout aussi importants que l'ensemble particulier de symptômes. Le but final est d'augmenter la conscience de soi afin que nous puissions appliquer la sagesse de l'Ayurvéda et commencer à guérir. Si l'ensemble du processus semble intimidant ou accablant, un praticien ayurvédique peut vous aider à trier les détails de votre cas et vous offrir un soutien personnalisé partout où vous en avez besoin.
Nos prestations sont disponibles dès à présent.
N’hésitez pas à jeter un œil aux nouveaux onglets du site (massages, la team, les cures) et de liker notre page FB Love&Light
Ces dernières années, à travers le yoga, l’ayurveda, les rencontres, les voyages, les amitiés j’ai dégusté chaque instant. Mais, le temps semble s’être accéléré cette année à Paris. De retour depuis 1,5 an déjà... Je suis tellement heureuse et reconnaissante de toutes les expériences que j’ai pu y faire ! J’ai rencontré des gens magnifiques dans tellement de divers milieux, donné des consultations en Ayurveda et en nutrition, suivi mes premiers patients sur le long terme, donné des workshops, co-organisé un weekend de detox avec ma talentueuse et incroyable amie Majda, donné des ateliers de cuisine, co-écrit un livre (AyurvedaFood) avec Sanjee, voyagé à Londres et en Sicile, changé 4 fois d’appartement, survécu à une invasion de punaise de lit, passé des journées à faire des préparations de plantes, élaboré mes huiles et ghee médicinaux, essayé de faire traiteur à domicile avec Majda, bu beaucoup trop de café (même ayurvédique), travaillé dans un restaurant vegan, crée plein de recettes végétariennes avec Majda, chanté beaucoup, intégré une famille de Yoga (Samasthiti), fait un trip en Corse avec ma sœur, dansé à m’en épuiser, déclenché bien trop de fois ma sciatique à force de danser, intégré un groupe d’artistes d’improvisation, expérimenté des cercles de pleine lune, vécu 1 semaine en pleine nature avec des femmes dans les Cévennes, redécouvert mon animal totem, tiré les cartes (beaucoup), perdu mon collier fétiche, suivi une formation de massage Abhyanga et de thérapies corporelles, intégré l’association Ayurveda en France, rencontré une praticienne en Ayurveda magnifique, fêté les 60 ans de mon père, skié pour le nouvel an avec ma sœur son chérie et ma cousine, voyagé en Inde pour la première fois, forgé et renforcé des amitiés, accepté un départ, acheté plus de livres que j’étais capables d’en lire, douté de moi, aimé chaque instant … par-dessus tout, j’ai questionné encore et toujours ma nature et mon chemin. Ce questionnement a finalement porté ses fruits, au moins jusqu’au prochain ;).
Je suis certaine de ma volonté de continuer dans le soin, dans l’Ayurveda, dans les thérapies naturelles, dans les plantes. Je pense que le vrai soin ne se donne pas seul, mais toujours au sein d’une communauté qui apprend et se développe ensemble. L’Ayurvéda ne s’est jamais pratiqué seul pour le bien être du praticien comme du patient. De même, la vraie guérison se fait dans la nature et non en ville, et nécessite du temps. Enfin, la volonté de soigner doit être dé-corrélée de l’argent selon moi. Certes nous vivons dans un monde où nous avons besoin d’argent. Mais je ne veux pas que cela soit un obstacle à l’aide et aux soins. Pour ses raisons, j’aspire maintenant à me rapprocher de la nature, à aller étudier les plantes directement en son sein, à découvrir des projets qui prônent ses valeurs. Donc vient une nouvelle période de voyages et d’expérimentation. Mon Vata s’en réjouit ! C’est ainsi que je quitte Paris après mon anniversaire. Je pense que célébrer mes 30 ans ici marque un bon tournant pour le prochain chapitre qui s’annonce. Et pour après ? Je donnerai la réponse ayurvédique à tout « ça dépend » ;) De mes rencontres et expériences. Il faut essayer pour se faire son avis et apprendre par soi-même. J’ai validé quelques prochains jalons tout de même : je vais co-animer une cure ayurvédique fin Février d’une semaine (me contacter si intéressé), puis direction la Suisse pour 1 mois dans un centre de permaculture et de culture de plantes médicinales, ensuite surement Amérique du sud pour découvrir d’autres projets (communautés, ONG…). En chemin, je continue mes consultations et je donnerai aussi des soins (abhyanga, autres soins ayurvédiques). Cependant à partir de maintenant tout sera sous forme de dons (monétaire ou autre) en échange :) N'hésitez pas à me dire si vous êtes intéressé quand je suis dans le coin. Je mettrai à jour le site avec plus d'articles et ma géolocalisation. Merci à tous et toutes qui ont croisé mon chemin ces années, Et tout ceux que je n'ai pas encore rencontré qui arrivent. Love L’Automne c’est la rentrée ! Après l’été d’évasion qui peut parfois nous incliner à faire de nombreux écarts, Septembre se présente comme la période de reprise en main. On fait sa liste des choses qu’on a envie d’implémenter dans sa vie et dans tous les domaines :
En Ayurveda, Septembre marque le retour en force de Vata (Air & Espace) dans nos vies. L’automne est en effet Vata & Kapha (Eau & Terre). Cependant le Kapha est plutôt émergeant en fin de saison avec ses qualités : froid, humide, lourd, dense, statique, liquide. Septembre et Octobre ont des qualités plutôt Vata (mais cela varie selon les endroits): plus frais mais encore chaud (versus l’été), léger (plus d’air, la nature se dévêt de son duvet de feuilles aussi), mobile (le temps, les températures, notre rythme …), astringent/ sec (si l’endroit est venteux)… De par les échanges continus entre le macrocosme et le microcosme, ces attributs vont nous impacter directement. Le vata accumulé en fin d’été est ici provoqué. Donc si on a un léger déséquilibre, on va ressentir plus intensément ses douleurs osseuses, être plus sujet à la constipation, au gaz et ballonnements, se sentir fatigué ou surexcité de façon alterné, avoir un appétit variable, un sommeil très léger avec des difficultés à s’endormir, la peau sèche… Cela risque de faire aussi ressortir l’élément feu chez certains (Pitta) et donc les eczémas, urticaires et autres problèmes de peau ont tendance à faire leur retour chez certaines personnes aussi. L’automne c’est la saison charnière, un crépuscule avant l’hiver, qui sert donc à le préparer. Le but limiter l’accumulation de Kapha qui sera par la suite provoqué en hiver et va causer les troubles connus : congestion, toux, rhumes, sinusites, bronchites, grippes … En émotions, un Vata équilibré en septembre se traduit par de l’entrain, de la joie de vivre, de la créativité et de l’énergie qu’il faut donc bien utiliser. En médecine ayurvédique, on pense que cette saison entre-deux est le meilleur moment pour nettoyer le corps, le tonifier de l’intérieur par une detox ou une monodiete. On conseille cela aussi au printemps. Il s’agit ici de detoxifier le corps, surtout le système digestif, puis de le régénérer. Cette dernière étape est très importante et bien trop souvent oubliée ! On ne veut pas laisser un « système tout propre » mais hypersensible tout seul ! Il faut le nourrir en profondeur après pour lui redonner de l’énergie et le restaurer. Ces cures permettent de bien préparer l’hiver pour éviter ses petits aléas. Comment faire ? Plein de possibilités selon les cultures et les traditions. On remarque toutefois que partout l’idée du jeune ou de la monodiète revient. Le but : faciliter la digestion et l’élimination, prendre soin de soi, prendre conscience de ses addictions, ralentir son rythme, donner du temps à son corps pour se restaurer de lui-même. Il a cette intelligence, il faut juste lui faire confiance et passer aux travers des premiers jours de la diète. Le but n’est jamais de perdre du poids même si cela peut aider après, suite au désencrassage de l’appareil digestif. Aussi, il ne faut pas partir à l’extrême (cure très dure pendant trop longtemps) ! En Ayurveda, on pratique la monodiete à base de Kichari : un mélange de légumes, riz basmati et dhal, avec plein d’épices et du ghee (beurre clarifié). Il s’agit d’un plat complet, satisfaisant et très digeste. On peut donc le faire sur une période plus longue (min 5 jours). Le mélange d’épices choisi varie selon les recettes / personnes / objectifs. Dans tous les cas il soutient l’assimilation et l’élimination. Les épices et aromates sélectionnés sont aussi plutôt chauffants, carminatifs, altératifs, laxatifs. L’augmentation de l’apport d’huile ou de ghee le matin à jeun permet de lubrifier le tube digestif pour soutenir l’élimination et le nettoyage du colon mais aussi contribue à la régénération cellulaire. On boit aussi des tisanes detoxifiantes (tel que cumin coriandre fenouil) tout au long de la journée. Traditionnellement, on ajoute aussi d’autres protocoles appelés Karmas (lavement, purgation, vomi…) mais ceux-ci doivent être pratiqués dans le cadre d’une clinique ou d’un programme coaché avec un thérapeute pour plus de suivi. Ce que j’aime dans l’approche ayurvédique c’est que cela demande certes un effort mais que c’est moins drastique qu’une monodiète avec un seul fruit par exemple. Bien souvent de nos jours, on cherche la solution rapide, on saute d’un extrême à l’autre à la recherche du résultat immédiat. Mais on ne laisse pas au corps le temps de se réorganiser, de se nettoyer et de se reconstruire doucement. L’Ayurveda nous demande de prendre le temps pour nous, pour nous écouter. C’est finalement bien souvent plus dur car cela demande de la patience et une prise de conscience du soi. En occident, on retrouve beaucoup de monodietes aussi comme celle de la soupe aux choux, de la compote de pommes ou encore du raisin. On peut en effet faire une monodiete avec tout : cru, cuit, légumes, fruits, céréales, liquides, solides… Il n’y a pas pour moi de meilleures options. Cela varie selon les personnes (constitution, santé), les saisons, le climat et l’environnement.
A la suite de cette cure, il faut changer doucement son alimentation. Réintégrer tout progressivement : d’abord les légumes, puis céréales, puis laitages, puis légumineuses, puis protéines animales (si vous en consommez il faut les réintégrer en dernier). Vous verrez que votre rapport au sucre aura changé. Ces detox permettent de faire un redémarrage au niveau de nos papilles et de nos addictions, surtout par rapport au sucre et au sel. Ensuite, il faut adopter une alimentation et un rythme de vie équilibrant pour vata pour la saison (voir mon article de l’année dernière Octobre 2015) : des légumes de saisons, des céréales nutritives, des apports en protéines végétales ou animales augmentés, ne pas oublier l’huile (toujours 2 à 3 CS / jour), des tisanes, du miel, de la méditation, des exercices physiques doux…
Bonne rentrée ! Love & Light J’ai eu la chance sublime de pouvoir m’immerger dans la nature sauvage avec d’autres femmes pendant 5 jours. Instants magiques à la fois marqués et perdus dans le temps. Comme les choses sacrés, je veux garder secret leurs histoires, leurs contenus, pour les préserver et les vivifier en mon cœur. Mais leur essence, elle, doit être transmise. J’ai donc envie de partager une réflexion sur cela. Beaucoup de questionnements du très pratique au plus subtile, seule et ensemble, sur ce mode de vie et ce que cela a fait ressurgir en nous :
Beaucoup d’écoute, d’échanges et de discussions autour de cela. Il n’y a jamais une solution unique, mais une réflexion générale ensemble et en chacun(e) qui nous permet de faire nos propres choix et engagements.
En Yoga, on parle du Pratyahara, le retrait des sens, comme une étape importante de la méditation. En Ayurveda, on parle aussi de la mauvaise utilisation des sens comme origine de nombreuses pathologies « Astamya Indriya Artha Samyoga » : de part une surutilisation (comme la vue toujours sur le qui-vive avec les lumières, néons), une sous-utilisation (comme le toucher si peu utilisé de nos jours à part dans les échanges intimes) et une utilisation non appropriée (comme écouter des sons très aigus ou graves). Ma réflexion personnelle m’a fait prendre conscience que pour pouvoir « contrôler ses sens », il faut déjà les connaitre. La nature permet cela ^par la reconnexion avec les éléments. Mais cela peut aussi être fait dans notre vie quotidienne par l’écoute des sensations, sans jugements. Expérimenter ses sensations, qui font fleurir des émotions et des éclats de joie simple. Ode O Sens |
165 g d’abricots secs 125 g d’amandes émondées 80 g de coco en poudre + 20 g pour l’enrobage ½ cuillère à café de cannelle en poudre 1 cuillère à soupe d’huile de coco (optionnel) | Au robot culinaire, broyer d’abord les amandes pour obtenir une poudre. Ajouter tous les autres ingrédients. Mixer. L’adjonction d’huile de coco dépend de vos préférences et de l’aspect de la pâte obtenue. Si votre pâte semble déjà souple et facile à travailler, l’huile de coco n’est alors pas indispensable. Même si l’huile donnera un résultat encore plus gourmand J Former des boules à votre convenance. Rouler les boules dans la poudre de coco. Réserver au frais jusqu’au moment de servir. |
Qu'en dit l'Ayurveda?
Le goût sucré est lié à certaines fonctions dans notre organisme : il développe et régénère les tissus, il augmente les fluides corporels, le sang, les muscles, la graisses, les tissus osseux et nerveux. Il donne de la force et de l’énergie, stimule l’immunité, la croissance et la reproduction. En Ayurveda, on dit aussi que le gout sucré est émotionnellement lié à l’amour et au réconfort. Il est intéressant de faire un parallèle avec notre société actuelle où une grande partie de la population est accro aux sucres. Pourquoi en a-t-on autant besoin ? Pour nous donner de l’énergie, pour faire face à toutes les contraintes et activités de nos vies bien remplies ? Pour nous apporter du réconfort, une petite échappatoire dans notre routine stressante ? Ou bien pour combler un manque d’amour ?
La société actuelle a mis beaucoup de barrières et d’espace entre les gens et dans les relations, même au sein des familles. En dépit du fait que nous vivons entourés de gens, beaucoup de personnes se sentent profondément seules, ressentent un manque d’amour de la part des autres mais aussi envers elles-mêmes. Je pense que c’est une des raisons majeures de cette addiction aux sucres. Notre activité cérébrale en a certes besoin, mais en quantité normale, compte tenu du fait que la majorité des gens n’ont pas une activité physique requérant vraiment un apport important. Comment alors gérer ses envies de sucres pour se donner un peu d’amour de façon équilibrée ?
Il existe divers moyens pour travailler sur la faim émotionnelle et sur la reconnaissance de la vraie faim. Ici nous avons simplement voulu créer un snack sain, à la fois énergisant et réconfortant, qui puisse nous servir à la fois de petit-déjeuner, de collations après le sport pour nous redonner de l’énergie, de goûter (pour les grands et petits)… Bref une petite boule pour notre quotidien !
Cette abricoco allie donc des ingrédients simples et digestes pour nous donner ce coup d’énergie tout en restant facilement assimilable par notre organisme.
La société actuelle a mis beaucoup de barrières et d’espace entre les gens et dans les relations, même au sein des familles. En dépit du fait que nous vivons entourés de gens, beaucoup de personnes se sentent profondément seules, ressentent un manque d’amour de la part des autres mais aussi envers elles-mêmes. Je pense que c’est une des raisons majeures de cette addiction aux sucres. Notre activité cérébrale en a certes besoin, mais en quantité normale, compte tenu du fait que la majorité des gens n’ont pas une activité physique requérant vraiment un apport important. Comment alors gérer ses envies de sucres pour se donner un peu d’amour de façon équilibrée ?
Il existe divers moyens pour travailler sur la faim émotionnelle et sur la reconnaissance de la vraie faim. Ici nous avons simplement voulu créer un snack sain, à la fois énergisant et réconfortant, qui puisse nous servir à la fois de petit-déjeuner, de collations après le sport pour nous redonner de l’énergie, de goûter (pour les grands et petits)… Bref une petite boule pour notre quotidien !
Cette abricoco allie donc des ingrédients simples et digestes pour nous donner ce coup d’énergie tout en restant facilement assimilable par notre organisme.
- Les abricots secs sont sucrés en goût, chauffants et anaboliques. Ils diminuent Kapha, Vata (en quantité raisonnable du fait de leur qualité sèche) et peuvent augmenter Pitta si trop acide. Un moyen de les rendre plus digeste pour Vata est de les faire tremper pendant quelques heures avant de les utiliser. Leur forte teneur en fibres en fait un laxatif moyen. Ils sont aussi très nutritifs.
- La noix de coco rappée est sucrée, refroidissante sur le métabolisme et anabolique. Elle diminue Vata et Pitta mais a tendance à augmenter Kapha. Elle a de nombreux bienfait sur notre organisme : tonique pour le sang, le foie, le cerveau, anti-inflammatoire, antiacide, et énergisante.
- La poudre d’amande faite à partir d’amandes blanchies est sucrée, refroidissante et anabolique. Elle diminue aussi Vata et Pitta et, comme tous les oléagineux, augmente Kapha lorsqu’elle est consommée en grande quantité. Elle est nourrissante, laxative, tonique pour les muscles, le cerveau, le sang, la peau, elle comble notre appétit et nous donne de l’énergie. Sa richesse en protéines en fait un aliment de choix pour les végétariens (en modération bien sûr). Les vegans l’aiment pour sa richesse en calcium et magnésium qui relaxe les muscles, nourrit les os et aide à gérer les problèmes d’anémie. Enfin, les amandes sont riches en acides gras et en Vitamine E qui aide à calmer notre système nerveux et donc à nous relaxer et déstresser.
Aujourd’hui, nous ne serons pas conventionnelles. L’exercice du blog culinaire voudrait que le jour de la Saint-Valentin, on propose un joli gâteau au chocolat délicieusement fondant ou une séduisante entrée apéritive qui mette en bouche pour un dîner romantique !
Mais ceci n’est pas notre mood du moment. On n’a pas envie d’excès encore, de sucreries, de gâteaux… Suivant notre propre instinct, on recherche des saveurs simples douces et régénérantes. Une nouvelle approche de l’amitié et de l’amour peut-être ?
La bonne nouvelle c’est que la recette qui va suivre correspondra plus à ce que vous recherchez comme inspiration pour votre quotidien, pour vous nourrir simplement vous et votre famille. Certainement davantage que des Cupcakes redvelvet vanille et glaçage coquelicot J
L’inspiration de ce plat vient des déjeuners que nous nous préparons lors de nos journées de travail. Chaque mercredi, nous nous retrouvons pour créer de nouvelles recettes. Tout commence au marché du boulevard Edgar Quinet où maraîchers et producteurs proposent d’excellents produits, parfois bio, le plus souvent de la région et toujours de très bonne qualité. Là, sur les étals de fruits et légumes frais et de saison, nous trouvons l’inspiration pour des recettes appétissantes et saines. Bien que l’on ait la préoccupation du simple et du « réalisable », le « blogging » culinaire requiert de la créativité, de l’esthétique et de l’originalité. Mais qu’en est-il de la cuisine de tous les jours, de la cuisine sans prétention ?
Cette semaine, nous avons décidé de passer outre tous les codes J ! Nous vous proposons ainsi un repas tels que ceux que nous mangeons tous les jours. Un plat sans prétention, à base de légumes de saison et bon marché, mais qui ne manque pas pour autant de poésie.
Ce « bol » ou cette assiette est composée de magnifiques blettes au ras-el-hanout, de carottes à la marocaine (chermoula) et d’une délicieuse sauce raïta. Le tout saupoudré de graines de tournesol grillées qui donnent peps et croquant aux légumes fondants.
Mais ceci n’est pas notre mood du moment. On n’a pas envie d’excès encore, de sucreries, de gâteaux… Suivant notre propre instinct, on recherche des saveurs simples douces et régénérantes. Une nouvelle approche de l’amitié et de l’amour peut-être ?
La bonne nouvelle c’est que la recette qui va suivre correspondra plus à ce que vous recherchez comme inspiration pour votre quotidien, pour vous nourrir simplement vous et votre famille. Certainement davantage que des Cupcakes redvelvet vanille et glaçage coquelicot J
L’inspiration de ce plat vient des déjeuners que nous nous préparons lors de nos journées de travail. Chaque mercredi, nous nous retrouvons pour créer de nouvelles recettes. Tout commence au marché du boulevard Edgar Quinet où maraîchers et producteurs proposent d’excellents produits, parfois bio, le plus souvent de la région et toujours de très bonne qualité. Là, sur les étals de fruits et légumes frais et de saison, nous trouvons l’inspiration pour des recettes appétissantes et saines. Bien que l’on ait la préoccupation du simple et du « réalisable », le « blogging » culinaire requiert de la créativité, de l’esthétique et de l’originalité. Mais qu’en est-il de la cuisine de tous les jours, de la cuisine sans prétention ?
Cette semaine, nous avons décidé de passer outre tous les codes J ! Nous vous proposons ainsi un repas tels que ceux que nous mangeons tous les jours. Un plat sans prétention, à base de légumes de saison et bon marché, mais qui ne manque pas pour autant de poésie.
Ce « bol » ou cette assiette est composée de magnifiques blettes au ras-el-hanout, de carottes à la marocaine (chermoula) et d’une délicieuse sauce raïta. Le tout saupoudré de graines de tournesol grillées qui donnent peps et croquant aux légumes fondants.
Le bol pas blettes de février
Pour 2 personnes
Blettes au ras-el-hanout
1 beau bouquet de blettes, émincé
2 oignons, coupés en petits dés
2 gousses d’ail, finement hachées
2 cuillères à soupe d’huile d’olive
1 cuillère à café de ras-el-hanout*
1 pincée de poivre
Quelques feuilles de sauge
Dans un wok (ou une sauteuse), chauffer les épices dans l’huile quelques instants. Ajouter les oignons, l’ail et la sauge. Faire rissoler quelques minutes.
Verser les blettes. Ajouter un peu d’eau tiède. Cuire à feu moyen une dizaine de minutes.
* Si vous ne trouvez pas ce mélange d’épices, vous pouvez mélanger par vous-même parmi les épices suivantes : coriandre, curcuma, cardamome, gingembre et clou de girofle.
Carottes chermoula
600 g de carottes, coupées en rondelles
2 gousses d’ail, finement hachées
1 cuillère à café de paprika doux
1 cuillère à café de cumin
1 à 2 cuillères à soupe d’huile d’olive
1 cuillère à soupe de coriandre hachée
Dans une casserole, chauffer les épices dans l’huile quelques instants. Ajouter l’ail et faire rissoler une ou deux minutes, à feu très doux.
Verser les carottes. Ajouter un peu d’eau tiède (env. 20 cl). Cuire à couvert pendant 15 minutes. Ajouter la coriandre à la fin de la cuisson.
Raïta
200 g de yaourt de soja nature (ou autre yaourt de votre choix)
Le jus d’½ citron
1 cuillère à café de moutarde
¼ cuillère à café de poivre
¼ cuillère à café de curcuma
1 cuillère à soupe d’huile d’olive
Sel
Verser tous les ingrédients dans un bol. Bien mélanger avec une cuillère.
Graines
150g de graines de tournesol
1 branche de romarin
Dans une poêle chauffée à sec, verser les graines et les brins de romarin. Laisser revenir 2 ou 3 minutes.
Composer le bol à votre guise. Jouez avec les couleurs. Régalez-vous !
1 beau bouquet de blettes, émincé
2 oignons, coupés en petits dés
2 gousses d’ail, finement hachées
2 cuillères à soupe d’huile d’olive
1 cuillère à café de ras-el-hanout*
1 pincée de poivre
Quelques feuilles de sauge
Dans un wok (ou une sauteuse), chauffer les épices dans l’huile quelques instants. Ajouter les oignons, l’ail et la sauge. Faire rissoler quelques minutes.
Verser les blettes. Ajouter un peu d’eau tiède. Cuire à feu moyen une dizaine de minutes.
* Si vous ne trouvez pas ce mélange d’épices, vous pouvez mélanger par vous-même parmi les épices suivantes : coriandre, curcuma, cardamome, gingembre et clou de girofle.
Carottes chermoula
600 g de carottes, coupées en rondelles
2 gousses d’ail, finement hachées
1 cuillère à café de paprika doux
1 cuillère à café de cumin
1 à 2 cuillères à soupe d’huile d’olive
1 cuillère à soupe de coriandre hachée
Dans une casserole, chauffer les épices dans l’huile quelques instants. Ajouter l’ail et faire rissoler une ou deux minutes, à feu très doux.
Verser les carottes. Ajouter un peu d’eau tiède (env. 20 cl). Cuire à couvert pendant 15 minutes. Ajouter la coriandre à la fin de la cuisson.
Raïta
200 g de yaourt de soja nature (ou autre yaourt de votre choix)
Le jus d’½ citron
1 cuillère à café de moutarde
¼ cuillère à café de poivre
¼ cuillère à café de curcuma
1 cuillère à soupe d’huile d’olive
Sel
Verser tous les ingrédients dans un bol. Bien mélanger avec une cuillère.
Graines
150g de graines de tournesol
1 branche de romarin
Dans une poêle chauffée à sec, verser les graines et les brins de romarin. Laisser revenir 2 ou 3 minutes.
Composer le bol à votre guise. Jouez avec les couleurs. Régalez-vous !
Q'en pense l'Ayurveda?
Un repas simple, digeste, chaud et satisfaisant. Ce sont les maîtres mots pour cette saison d’hiver. L’hiver est le royaume de Kapha dont il partage les qualités. Dans la plupart des endroits, il fait plus froid, nuageux, brumeux, pluvieux ou sec et lourd. On a juste envie de se recroqueviller chez soi et d’hiberner. Parce que l’hiver est plus froid, beaucoup de gens peuvent aussi expérimenter des symptômes Vata s’ils ont déjà un déséquilibre, surtout en fin de saison lorsque le vent fait son retour et que le climat est irrégulier. C’est pourquoi adopter une alimentation pour pacifier Kapha et Vata est important durant les mois de janvier et de février.
Quels sont les attributs à privilégier ? Une nourriture réchauffante, plus liquide, épicée, digeste et nourrissante.
Pourquoi nourrissante et satisfaisante ? Parce qu’en hiver, notre appétit augmente et que c’est normal. En effet, Les températures froides ferment les pores et les tissus connectifs superficiels. Cela diminue la perte de chaleur. La chaleur du système périphérique est rassemblée à l’intérieur du corps, dans l’estomac, ce qui augmente le métabolisme digestif et donc l’appétit.
En termes de goûts, on va privilégier plutôt des saveurs équilibrées dans les 6 goûts (sucré, aigre, salé, amer, piquant, astringent). L’excès de sucré, salé et aigre augmente Kapha alors que l’excès d’amer ou d’astringent augmente Vata. Il faut donc trouver le bon équilibre et surtout opter pour les bonnes épices pour la saison J
C’est ainsi que nous avons concocté ce repas simple et délicieux.
Quels sont les attributs à privilégier ? Une nourriture réchauffante, plus liquide, épicée, digeste et nourrissante.
Pourquoi nourrissante et satisfaisante ? Parce qu’en hiver, notre appétit augmente et que c’est normal. En effet, Les températures froides ferment les pores et les tissus connectifs superficiels. Cela diminue la perte de chaleur. La chaleur du système périphérique est rassemblée à l’intérieur du corps, dans l’estomac, ce qui augmente le métabolisme digestif et donc l’appétit.
En termes de goûts, on va privilégier plutôt des saveurs équilibrées dans les 6 goûts (sucré, aigre, salé, amer, piquant, astringent). L’excès de sucré, salé et aigre augmente Kapha alors que l’excès d’amer ou d’astringent augmente Vata. Il faut donc trouver le bon équilibre et surtout opter pour les bonnes épices pour la saison J
C’est ainsi que nous avons concocté ce repas simple et délicieux.
- Des carottes (cuites) au goût sucré, à l’action métabolique réchauffante et à l’effet catabolique sur la digestion et l’élimination (laxatif). Les carottes cuites diminuent à la fois Vata et Kapha. La carotte est altérative (elle purifie le sang), elle protège les poumons, est un tonique pour les poumons, la peau et les yeux. Aliment alcalin, elle aide à rééquilibrer des terrains acides (maladies, douleurs). De plus, la cuisson (saveur épicée et amère) au cumin et au paprika doux (saveur épicée et sucrée) exhale son action sur l’élimination.
- Des blettes à la saveur à la fois sucrée et amère, à l’action métabolique réchauffante et à l’action digestive catabolique pour favoriser la digestion et l’élimination. Les blettes diminuent les 3 doshas. Elles ont aussi une action diurétique (utile pour éliminer le Kapha accumulé en hiver). Elles sont riches en calcium, fer et magnésium, Vitamine A, C et E. La cuisine avec de l’ail, des oignons et à la sauge sublime leur côté sucré et dense (nourrissant). Le ras-el-hanout est un mélange d’épices dont la composition a tendance à varier selon les recettes (comme le curry par exemple). Il reste tout de même un mélange très carminatif, antispasmodique et catabolique au niveau digestion et élimination. Sa saveur épicée mais non piquante se marie à merveille avec la douceur des blettes.
- Pour ces deux recettes, nous avons privilégié une cuisson à l’huile d’olive pour rendre hommage à nos origines méditerranéennes. Cette huile n’est préférablement pas chauffée ou à très basse température (car elle brûle à température très basse). Une cuisson au ghee ou à l’huile de sésame serait plus recommandée par l’Ayurveda mais nous avions tout simplement envie de sa saveur unique. Et finalement, personne n’est parfait ;)
- Une sauce yaourt onctueuse, épicée et hydratante pour accompagner ses bons légumes. En dépit des polémiques sur le soja, celui-ci reste un apport très sain et digeste en protéines végétales. Comme le dit l’Ayurveda, tout aliment (bio, non traité) est par nature bon, cela dépend pour qui, comment, quand, et en quelles quantités. Il doit être dans tous les cas consommé bio et sans OGM. Son action refroidissante sur le métabolisme peut perturber Vata ou Kapha s’il n’est pas combiné avec des épices réchauffantes et carminatives. C’est pourquoi nous l’avons combiné avec du citron, de la moutarde, du curcuma, du sel, du poivre et du romarin.
- Le citron aigre avec une action chauffante sur le métabolisme.
- La moutarde piquante et chauffante
- L’huile d’olive au goût plus sucré
- Le curcuma à la saveur mixte amère, épicée et astringente, qui en plus de ses vertus miracles donnent une jolie couleur et note à cette sauce
- Le romarin sucré et astringent, idéal pour traiter nos maux d’hiver
- Le citron aigre avec une action chauffante sur le métabolisme.
Il est des cuisines de partage. Des plats chaleureux et conviviaux qu’il ne viendrait pas à l’esprit de déguster, et encore moins de cuisiner que pour soi. Des plats qui invitent à la compagnie, à un moment de « vivre avec », qui donnent et prennent du sens avec le partage. Le tajine fait incontestablement partie de cette cuisine-là.
La méthode de cuisson – le tajine doit lentement mijoter – exige temps et patience et réserve ce type de plats aux repas de famille ou entre amis que l’on prend le temps de préparer et de déguster. En somme, une cuisine faite avec amour et qui naît de l’envie de faire plaisir aux autres. Et c’est de cette cuisine dont nous avons tant besoin en hiver, saison qui appelle au réconfort des corps et des âmes…
Aujourd’hui, c’est un grand classique de la cuisine marocaine que nous avons revisité : le tajine aux olives et au citron confit. Alors qu’il est souvent préparé avec du poulet, nous avons choisi de le faire uniquement avec des légumes de saison : la patate douce et la carotte apportent un goût légèrement sucré et une texture onctueuse, le fenouil une pointe d’amertume et une note anisée. Le tout relevé avec des épices, du citron confit et quelques olives : un vrai délice !
Il est aujourd’hui commun que le tajine soit préparé dans une cocotte minute, même dans son pays d’origine ! Bien que cette cuisson soit assez respectueuse des nutriments, nous vous conseillons de cuisiner ce plat de façon traditionnelle en laissant les parfums des épices et des condiments s’exhaler et embaumer votre cuisine.
Voici un plat de saison, sain et bon, qui vous fera voyager…
La méthode de cuisson – le tajine doit lentement mijoter – exige temps et patience et réserve ce type de plats aux repas de famille ou entre amis que l’on prend le temps de préparer et de déguster. En somme, une cuisine faite avec amour et qui naît de l’envie de faire plaisir aux autres. Et c’est de cette cuisine dont nous avons tant besoin en hiver, saison qui appelle au réconfort des corps et des âmes…
Aujourd’hui, c’est un grand classique de la cuisine marocaine que nous avons revisité : le tajine aux olives et au citron confit. Alors qu’il est souvent préparé avec du poulet, nous avons choisi de le faire uniquement avec des légumes de saison : la patate douce et la carotte apportent un goût légèrement sucré et une texture onctueuse, le fenouil une pointe d’amertume et une note anisée. Le tout relevé avec des épices, du citron confit et quelques olives : un vrai délice !
Il est aujourd’hui commun que le tajine soit préparé dans une cocotte minute, même dans son pays d’origine ! Bien que cette cuisson soit assez respectueuse des nutriments, nous vous conseillons de cuisiner ce plat de façon traditionnelle en laissant les parfums des épices et des condiments s’exhaler et embaumer votre cuisine.
Voici un plat de saison, sain et bon, qui vous fera voyager…
Tajine de légumes d’hiver aux olives et citron confit
Pour 2 personnes
2 gros fenouils, coupés en 4 dans la longueur 3 carottes, coupées en quartiers façon couscous 1 ou 2 patates douces, en quartiers 1 oignon, coupé en petits dés 3 gousses d’ail, coupées en petits dés 3 cuillères à soupe d’huile d’olive ½ cuillère à café de gingembre poudre ½ cuillère à café de curcuma ½ cuillère à café de poivre ½ cuillère à café de coriandre moulue Une vingtaine d’olives rouges ou vertes 1 petit quartier de citron confit, découpé en petits dés 3 branches de coriandre fraîche | Placer tous les légumes dans une cocotte. Ajouter l’huile d’olive, l’ail et les épices. Faire revenir à feu doux pendant quelques minutes, en remuant de temps en temps avec une cuillère en bois. Ajouter la coriandre fraîche et progressivement de l’eau tiède (env. 25 cl). Cuire à feu doux pendant 30 minutes, à couvert. Ajouter le citron confit et les olives. Cuire encore 5 minutes, à découvert. C’est prêt ! |
Qu’en dit l’Ayurveda ?
Le tajine est un plat très « ayurvédique » si l’on peut dire, surtout quand il est végétarien.
Sa cuisson basse température préserve les nutriments des aliments tout en lui donnant une texture moelleuse et fondante. Ses épices variées aident notre digestion, assimilation et élimination. Sa simplicité ajoutée à sa saveur en fait un plat bon pour le quotidien. De plus, elle permet d’exercer notre créativité en jouant avec les couleurs, les textures et les épices.
Nous avons choisi des légumes de saison pour cette recette. Globalement, ce tajine nous aide à diminuer Vata et Kapha.
Vata est un dosha qui est en général augmenté pour la majorité des personnes dans notre vie quotidienne car c’est le dosha qui se rapporte aux émotions telles que le stress, l’anxiété, l’isolation… Physiquement, il est responsable de nombreuses fonctions comme l’ouïe, les perceptions sensorielles, l’élimination des selles, le mouvement, la respiration… La vie dans les villes a tendance à sur-utiliser nos perceptions sensorielles (trop de bruits, de lumières, d’odeurs…) et à nous pousser à courir tout le temps (entre travail, activité, transport…). Ce n’est pas pour rien qu’une grande partie de la population souffre de problème de constipation !
En termes de saveurs, Vata a besoin de sucré, aigre et salé. Mais surtout de textures à la fois légères mais nourrissantes (riches mais digestes), souples (pas craquantes), hydratées (pas sèches), et plus huileuses (ce qui ne veut pas dire un bain d’huile).
Kapha est le dosha responsable des structures dans notre corps. L’hiver étant sa saison, le kapha (une autre signification de kapha est aussi le mucus) a tendance à s’accumuler dans ses sites (poumons, estomac, sinus…) d’où nos maux d’hiver. Kapha a besoin de saveurs plutôt épicées, amères et astringentes.
La carotte cuite est sucrée, chauffante au niveau métabolique et a une action catabolique au niveau digestif. De plus, sa consistance est souple et légère ce qui plaît à Vata et Kapha.
La carotte est nourrissante, facile à digérer et riche en fibres (action laxative), ce qui en fait un allié de choix pour les bébés ou les convalescents.
Elle est un excellent purifiant pour le sang (altérative) et pour le foie, un tonique pour la peau et les poumons. Elle est aussi connue pour améliorer la vision et donner bonne mine.
Elle est aussi riche en Bêta-carotènes, fibres solubles, Vitamine A, Vitamine K, Antioxydants et est un alcalin.
La patate douce est sucrée, refroidissante et anabolique. Elle pacifie Vata, Pitta et Kapha.
La patate douce est unique parmi les aliments de confort pour sa légèreté qui pacifie aussi Kapha. Ce tubercule est bénéfique même pour ceux avec des symptômes digestifs lourds. Contrairement aux produits laitiers, aux pommes de terre et d'autres aliments de confort communs comme les pâtes, les patates douces sont légères dans l'estomac, tout en étant nourrissantes. La patate douce est propice à la digestion et contient suffisamment de fibres pour encourager la bonne élimination. Outre les amidons simples, les patates douces sont riches en glucides complexes, ce qui signifie que ces racines peuvent satisfaire l'appétit pendant de longues périodes. Malgré le nom «douce», elle peut être un aliment bénéfique pour les diabétiques. En effet, des études préliminaires ont révélé qu'elle contribue à stabiliser les niveaux de sucre dans le sang.
La patate douce est riche en bêta-carotène, un précurseur pour pacifier Pitta, riche en vitamine A, Potassium, Vitamine 1 et C. Elle est un tonique pour la rate et le foie, et est alcaline.
Le fenouil est sucré et aigre en goût, refroidissant au niveau métabolique et anabolique. Il diminue lui aussi les trois doshas.
Doux et stimulant, les fonctions du fenouil en font un excellent assainisseur de bouche. Il possède une combinaison unique de qualités réchauffantes et de refroidissantes qui stimulent l'appétit avant le repas et amorcent la digestion.
Le croustillant du bulbe de fenouil est tempéré par une qualité refroidissante qui calme l'esprit et augmente la clarté. Comme un diurétique, il purge l’eau en excès et désintoxique le sang. Ses propriétés diurétiques et refroidissantes le rendent précieux pour le rinçage des voies urinaires, et apaisant pour les sensations de brûlure.
De nombreuses formules pulmonaires utilisent le fenouil pour effacer le flegme et soulager la toux. Les `Romains considéraient le fenouil comme l'herbe de la vue et ce, à juste titre, car les extraits de racines du fenouil ont été utilisés pour effacer la nébulosité des yeux et guérir le glaucome. Les herboristes occidentaux utilisent le fenouil pour ses propriétés anti-cancer.
Le fenouil est œstrogénique par nature, de sorte qu'il augmente la croissance du tissu mammaire.
Le fenouil se marie merveilleusement avec les olives et le citron confit. Ce dernier, de par son aigreur et sa fermentation, est un excellent remède au froid d’hiver. Il est à la fois chauffant et aide à liquéfier les mucus, tout en donnant un coup de booste à la digestion.
Le mix d’herbes choisi incorporant gingembre, curcuma, coriandre et poivre noir, pacifie Vata et Kapha. A la fois chauffant, détoxifiant et altératif, un allié de choix pour cuisiner vos légumes cet hiver !
Sa cuisson basse température préserve les nutriments des aliments tout en lui donnant une texture moelleuse et fondante. Ses épices variées aident notre digestion, assimilation et élimination. Sa simplicité ajoutée à sa saveur en fait un plat bon pour le quotidien. De plus, elle permet d’exercer notre créativité en jouant avec les couleurs, les textures et les épices.
Nous avons choisi des légumes de saison pour cette recette. Globalement, ce tajine nous aide à diminuer Vata et Kapha.
Vata est un dosha qui est en général augmenté pour la majorité des personnes dans notre vie quotidienne car c’est le dosha qui se rapporte aux émotions telles que le stress, l’anxiété, l’isolation… Physiquement, il est responsable de nombreuses fonctions comme l’ouïe, les perceptions sensorielles, l’élimination des selles, le mouvement, la respiration… La vie dans les villes a tendance à sur-utiliser nos perceptions sensorielles (trop de bruits, de lumières, d’odeurs…) et à nous pousser à courir tout le temps (entre travail, activité, transport…). Ce n’est pas pour rien qu’une grande partie de la population souffre de problème de constipation !
En termes de saveurs, Vata a besoin de sucré, aigre et salé. Mais surtout de textures à la fois légères mais nourrissantes (riches mais digestes), souples (pas craquantes), hydratées (pas sèches), et plus huileuses (ce qui ne veut pas dire un bain d’huile).
Kapha est le dosha responsable des structures dans notre corps. L’hiver étant sa saison, le kapha (une autre signification de kapha est aussi le mucus) a tendance à s’accumuler dans ses sites (poumons, estomac, sinus…) d’où nos maux d’hiver. Kapha a besoin de saveurs plutôt épicées, amères et astringentes.
La carotte cuite est sucrée, chauffante au niveau métabolique et a une action catabolique au niveau digestif. De plus, sa consistance est souple et légère ce qui plaît à Vata et Kapha.
La carotte est nourrissante, facile à digérer et riche en fibres (action laxative), ce qui en fait un allié de choix pour les bébés ou les convalescents.
Elle est un excellent purifiant pour le sang (altérative) et pour le foie, un tonique pour la peau et les poumons. Elle est aussi connue pour améliorer la vision et donner bonne mine.
Elle est aussi riche en Bêta-carotènes, fibres solubles, Vitamine A, Vitamine K, Antioxydants et est un alcalin.
La patate douce est sucrée, refroidissante et anabolique. Elle pacifie Vata, Pitta et Kapha.
La patate douce est unique parmi les aliments de confort pour sa légèreté qui pacifie aussi Kapha. Ce tubercule est bénéfique même pour ceux avec des symptômes digestifs lourds. Contrairement aux produits laitiers, aux pommes de terre et d'autres aliments de confort communs comme les pâtes, les patates douces sont légères dans l'estomac, tout en étant nourrissantes. La patate douce est propice à la digestion et contient suffisamment de fibres pour encourager la bonne élimination. Outre les amidons simples, les patates douces sont riches en glucides complexes, ce qui signifie que ces racines peuvent satisfaire l'appétit pendant de longues périodes. Malgré le nom «douce», elle peut être un aliment bénéfique pour les diabétiques. En effet, des études préliminaires ont révélé qu'elle contribue à stabiliser les niveaux de sucre dans le sang.
La patate douce est riche en bêta-carotène, un précurseur pour pacifier Pitta, riche en vitamine A, Potassium, Vitamine 1 et C. Elle est un tonique pour la rate et le foie, et est alcaline.
Le fenouil est sucré et aigre en goût, refroidissant au niveau métabolique et anabolique. Il diminue lui aussi les trois doshas.
Doux et stimulant, les fonctions du fenouil en font un excellent assainisseur de bouche. Il possède une combinaison unique de qualités réchauffantes et de refroidissantes qui stimulent l'appétit avant le repas et amorcent la digestion.
Le croustillant du bulbe de fenouil est tempéré par une qualité refroidissante qui calme l'esprit et augmente la clarté. Comme un diurétique, il purge l’eau en excès et désintoxique le sang. Ses propriétés diurétiques et refroidissantes le rendent précieux pour le rinçage des voies urinaires, et apaisant pour les sensations de brûlure.
De nombreuses formules pulmonaires utilisent le fenouil pour effacer le flegme et soulager la toux. Les `Romains considéraient le fenouil comme l'herbe de la vue et ce, à juste titre, car les extraits de racines du fenouil ont été utilisés pour effacer la nébulosité des yeux et guérir le glaucome. Les herboristes occidentaux utilisent le fenouil pour ses propriétés anti-cancer.
Le fenouil est œstrogénique par nature, de sorte qu'il augmente la croissance du tissu mammaire.
Le fenouil se marie merveilleusement avec les olives et le citron confit. Ce dernier, de par son aigreur et sa fermentation, est un excellent remède au froid d’hiver. Il est à la fois chauffant et aide à liquéfier les mucus, tout en donnant un coup de booste à la digestion.
Le mix d’herbes choisi incorporant gingembre, curcuma, coriandre et poivre noir, pacifie Vata et Kapha. A la fois chauffant, détoxifiant et altératif, un allié de choix pour cuisiner vos légumes cet hiver !