J’ai eu la chance sublime de pouvoir m’immerger dans la nature sauvage avec d’autres femmes pendant 5 jours. Instants magiques à la fois marqués et perdus dans le temps. Comme les choses sacrés, je veux garder secret leurs histoires, leurs contenus, pour les préserver et les vivifier en mon cœur. Mais leur essence, elle, doit être transmise. J’ai donc envie de partager une réflexion sur cela. Beaucoup de questionnements du très pratique au plus subtile, seule et ensemble, sur ce mode de vie et ce que cela a fait ressurgir en nous :
Beaucoup d’écoute, d’échanges et de discussions autour de cela. Il n’y a jamais une solution unique, mais une réflexion générale ensemble et en chacun(e) qui nous permet de faire nos propres choix et engagements.
En Yoga, on parle du Pratyahara, le retrait des sens, comme une étape importante de la méditation. En Ayurveda, on parle aussi de la mauvaise utilisation des sens comme origine de nombreuses pathologies « Astamya Indriya Artha Samyoga » : de part une surutilisation (comme la vue toujours sur le qui-vive avec les lumières, néons), une sous-utilisation (comme le toucher si peu utilisé de nos jours à part dans les échanges intimes) et une utilisation non appropriée (comme écouter des sons très aigus ou graves). Ma réflexion personnelle m’a fait prendre conscience que pour pouvoir « contrôler ses sens », il faut déjà les connaitre. La nature permet cela ^par la reconnexion avec les éléments. Mais cela peut aussi être fait dans notre vie quotidienne par l’écoute des sensations, sans jugements. Expérimenter ses sensations, qui font fleurir des émotions et des éclats de joie simple. Ode O Sens |