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À la tombée du jour, quand le monde extérieur s’apaise, nos corps cherchent la chaleur et nos esprits le silence. Mais dans nos vies modernes — entre écrans, repas tardifs et agitation mentale —, les soirées ne sont plus vraiment ce qu’elles devraient être. En Ayurveda, c’est pourtant le moment sacré de la transition Kapha : celui où le corps se détend, où le système nerveux se régénère, et où le sommeil se prépare doucement. Or, la plupart d’entre nous vivent leurs soirées dans une énergie Vata–Pitta : légère, nerveuse, échauffée, connectée. C’est là que le Golden Latte entre en scène. Ce n’est pas qu’une boisson réconfortante : c’est un remède subtil qui nourrit Ojas, stabilise Vata, apaise Pitta et rétablit la lenteur perdue. Le Golden Latte : un élixir ayurvédique du soir Traditionnellement, le lait doré (ou Haldi Doodh) est une préparation chaude à base de lait, de curcuma et d’épices douces. Il nourrit les tissus (dhatus), stimule un Agni doux, apaise le mental et favorise un sommeil profond. Mais selon ton dosha, la recette idéale ne sera pas la même. Chaque constitution a ses besoins, ses rythmes, ses excès à équilibrer. Je t’ai donc préparé trois versions du Golden Latte, adaptées à chaque dosha — savoureuses, thérapeutiques et réconfortantes. Golden Latte VATA — ancrant, onctueux et réchauffant Pour calmer le vent intérieur, nourrir Majja Dhatu et inviter le sommeil. Recette (1 grande tasse)
Bienfaits
Goût & ressenti: Doux, rond, épicé juste ce qu’il faut — un cocon en tasse. Comme si le feu intérieur retrouvait un nid. Golden Latte PITTA — rafraîchissant, floral et harmonisant Pour apaiser le feu mental, détendre le cœur et adoucir l’émotion. Recette (1 grande tasse)
Bienfaits
Goût & ressenti: Floral, vanillé, apaisant, soyeux — un coucher de soleil liquide. Comme un baume pour les cœurs brûlants. Golden Latte KAPHA — stimulant, clair et réchauffant Pour alléger le corps, ranimer Agni et éveiller la clarté intérieure. Recette (1 grande tasse)
Bienfaits
Goût & ressenti: Épicé, léger, vivifiant, herbacé. Une flamme claire dans la lenteur du soir. Le rituel du soir : plus qu’une boisson, une médecine du rythme Bois ton latte sans écran, sans parole, sans hâte. Assieds-toi, observe la vapeur s’élever. Respire la chaleur, écoute le silence. Chaque gorgée devient un rappel : la douceur est une force, et le repos une forme d’intelligence. Boire en conscience, c’est déjà se soigner. Le golden latte n’est pas une mode, c’est une médecine de la lenteur. Un geste simple, quotidien, qui restaure ce que nos journées effilochent : la chaleur intérieure, la sécurité du soir, et la joie tranquille d’être.
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L’automne est une saison de transition. Le feu de l’été s’éteint, l’air se rafraîchit, et notre système nerveux devient plus sensible. C’est à ce moment que l’Ayurveda recommande de ralentir, de manger plus chaud, plus onctueux, plus réconfortant. Les soupes du soir deviennent alors de véritables alliées thérapeutiques : elles soutiennent Agni (le feu digestif) sans l’épuiser, nourrissent les tissus profonds (Dhātus), et calment le vent intérieur (Vāta). 🍂 Dans cet article, je te partage trois recettes simples et savoureuses, pensées pour toute la famille :
🌙 Mange chaud, mange tôt, mange en silence… Laisse la soupe devenir ta médecine quotidienne. 1. Soupe Carotte – Coco – GingembreDouceur, chaleur & vitalitéUne soupe solaire qui nourrit le cœur et calme le vent de l’automne.
La carotte et la coco nourrissent Rasa et Ojas, tandis que le gingembre réveille Agni avec bienveillance. Bienfaits ayurvédiques
Ingrédients (4 portions)
Préparation
Adaptations
2. Soupe Lentilles corail – Curcuma – CuminForce tranquille & feu bienveillantUne soupe nourrissante, rassurante, et légère à digérer : la version familiale du dal ayurvédique. Bienfaits ayurvédiques
Ingrédients (4 portions)
Préparation
Adaptations
3. Bouillon de légumes racines, ghee & coriandre fraîcheL’essence de la simplicitéUne soupe claire, ancrante et reminéralisante — parfaite pour les soirs calmes ou les repas légers en famille. Bienfaits ayurvédiques
Ingrédients (4 portions)
Préparation
Adaptations
Nous vivons dans un monde qui court.
Les secondes se mesurent en notifications, les heures se consomment en urgences, et nos journées se dissolvent dans la vitesse. Pourtant, la nature ne connaît pas la précipitation : la graine germe à son rythme, l’arbre pousse lentement, le soleil se lève et se couche sans hâte. Et si, au lieu de courir après le temps, nous apprenions à l’honorer comme une médecine ? La vision ayurvédique du temps En Ayurveda, le temps (Kāla) est l’une des forces universelles (Niyati) qui gouverne la vie. Il n’est pas un ennemi contre lequel nous devons lutter, mais une énergie cyclique qui guide nos rythmes biologiques et spirituels.
plutôt que de les forcer ou de les nier. Quand la vitesse devient une maladie La société moderne glorifie la productivité et l’immédiateté. Mais la vitesse chronique épuise notre corps et notre esprit :
elle ronge notre attention, éparpille notre énergie, et nous déconnecte de l’essentiel. L’art de ralentir selon l’Ayurveda Ralentir, c’est un traitement à part entière. C’est recréer des espaces de silence, de lenteur, de résonance. 1. Ritualiser la lenteur
L’Ayurveda fait écho à cette sagesse : prendre conscience du moment propice pour agir, se reposer, se nourrir. Le regard de la science moderne La médecine contemporaine rejoint l’Ayurveda :
C’est une médecine validée par la tradition et confirmée par la science. Conseils pratiques pour honorer le temps
Conclusion : le temps comme remède Ralentir, ce n’est pas perdre du temps. C’est retrouver du temps. C’est se souvenir que la vie n’est pas une course, mais une respiration, une danse, une succession de saisons. Chaque instant peut devenir une médecine, si nous apprenons à l’habiter pleinement. Alors, plutôt que de courir après le temps, assisons-nous, respirons, et laissons le temps nous guérir. Références Textes ayurvédiques
Manger ou se laisser manger par le temps ?
Nos journées filent comme le vent. Nous avalons nos repas devant un écran, dans la voiture ou entre deux rendez-vous. Nous nous nourrissons souvent plus de vitesse et de distraction que de nourriture véritable. Et si, au lieu de consommer nos assiettes dans la précipitation, nous retrouvions l’art sacré de manger en conscience ? Un art oublié, mais que l’Ayurveda et la science moderne redécouvrent aujourd’hui comme une clé de santé et d’équilibre. La vision ayurvédique : Ahāra comme pilier de la vie En Ayurveda, la nourriture (Ahāra) est l’un des trois piliers fondamentaux de la vie, avec le sommeil (Nidrā) et l’énergie sexuelle/creative (Brahmacharya). Manger n’est pas seulement ingérer des calories : c’est un acte qui relie le corps, l’esprit et l’âme. Selon les textes classiques (Charaka Saṃhitā, Suśruta Saṃhitā) :
La société moderne : quand Vāta s’emballe Notre époque est marquée par l’accélération :
Conséquences : digestion difficile, ballonnements, fatigue nerveuse, manque d’ancrage. Manger sans conscience, c’est nourrir le désordre plus que le corps. L’art de manger en conscience : pratiques ayurvédiques L’Ayurveda propose un art de vivre qui peut sembler simple, mais qui transforme tout : 1. Créer un espace sacré pour le repas
Le regard de la science moderne Les neurosciences et la nutrition contemporaine confirment ce que l’Ayurveda enseignait il y a 3000 ans :
Conseils pratiques (simples et applicables)
Dans une société qui nous pousse à courir, manger en conscience est un acte de résistance. C’est choisir la lenteur dans la vitesse, la présence dans la dispersion, la gratitude dans l’habitude. Chaque repas devient alors une méditation. Chaque bouchée, une prière silencieuse. Et dans ce rituel, nous retrouvons ce que l’Ayurveda nous rappelle : nous ne sommes pas seulement ce que nous mangeons… nous sommes ce que nous digérons, avec conscience et amour. RéférencesTextes ayurvédiques classiques
Études modernes & nutrition
La fin de l’été porte en elle une étrange alchimie. D’un côté, les souvenirs lumineux des vacances, les jeux d’enfants, les repas partagés en plein air. De l’autre, un corps fatigué par la chaleur accumulée, un mental déjà tourné vers la reprise, et cette sensation que le temps file trop vite. Pour les parents, la rentrée scolaire est souvent une période où se mêlent excitation et surcharge mentale : préparer les enfants, reprendre le travail, jongler avec les plannings.
L’Ayurveda, science de la vie et de l’équilibre, nous invite à honorer ce passage. Car la rentrée n’est pas seulement une transition extérieure (école, travail, organisation), c’est aussi un moment où l’organisme bascule d’une saison à l’autre : du Pitta flamboyant de l’été vers le Vata mouvant de l’automne. Et si l’on ne prend pas soin de soi, le stress s’installe durablement. 1. Le stress de la rentrée vu par l’Ayurveda et la science moderneCôté Ayurveda
2. Rituels du matin : se préparer sans s’épuiser« Le matin façonne la journée comme l’aube façonne la lumière. » Les parents ont souvent des matins pressés : réveiller les enfants, préparer les affaires, courir vers l’école. Pourtant, un rituel court et nourrissant peut transformer la façon dont on vit la journée. Propositions pratiques :
3. Rituels du soir : retrouver le calmeLa soirée est cruciale pour les parents : c’est souvent le seul moment où ils peuvent relâcher la pression. Mais si on reste accroché à l’ordinateur ou au téléphone, Vata s’emballe et le sommeil devient fragile. Idées de rituels apaisants :
4. Le pouvoir du souffle : pranayama anti-stressLe souffle est le pont entre le corps et l’esprit. Quelques minutes suffisent pour transformer l’état intérieur.
5. Plantes adaptogènes : soutien des parents en surchargeLes adaptogènes sont comme des “tuteurs” qui aident l’organisme à mieux s’adapter aux défis. Ashwagandha (Withania somnifera)
Tulsi / Basilic sacré (Ocimum sanctum)
Rhodiola (Rhodiola rosea)
Attention aux contre-indications : consulter un praticien avant toute cure (grossesse, pathologies, interactions médicamenteuses). 6. Créer une rentrée sous le signe de l’équilibreL’Ayurveda nous rappelle que la santé n’est pas une absence de stress, mais la capacité à rester centré dans le mouvement de la vie. Pour les parents, septembre peut devenir une occasion de :
ConclusionLa rentrée est comme l’aube d’une nouvelle saison : un seuil fragile où l’on peut choisir de courir, essoufflé, ou de marcher en conscience. Chaque respiration apaisée, chaque tasse d’infusion partagée, chaque massage des pieds devient une graine de sérénité semée au cœur du quotidien. Prendre soin de soi, ce n’est pas du luxe. C’est un acte d’amour qui irrigue toute la famille. 🌿 Août touche à sa fin. Les journées ont été belles mais longues, la chaleur fatigue, les enfants demandent encore et encore, et les parents se sentent souvent… à bout de souffle. Entre les repas improvisés, les nuits hachées par la chaleur et les journées sans véritable rythme, le corps comme le mental sont fatigués. L’Ayurveda nous offre des clés simples pour retrouver de l’énergie sans attendre la rentrée. 1. Reconnaître l’épuisement estivalEn Ayurveda, l’été est une saison dominée par Pitta : chaleur, intensité, activité. Mais à force de bouger, voyager, cuisiner différemment, et répondre aux sollicitations constantes des enfants, Vata s’en mêle : agitation, irrégularité, nervosité.
Résultat : un cocktail de fatigue nerveuse et digestive, une impression d’être toujours en train de donner sans pouvoir se ressourcer. --> Bonne nouvelle : quelques micro-ajustements suffisent à apaiser ce double déséquilibre. 2. Micro-rituels anti-burn-out parentalPas besoin d’une heure de yoga : 3 à 5 minutes suffisent si c’est fait régulièrement.
3. Cuisine apaisante de fin d’étéQuand on est épuisé, le corps réclame du simple et du digeste.
4. Astuces “kids-friendly” qui soulagent aussi les parentsPlutôt que de lutter contre l’énergie des enfants, transformez leurs jeux en rituels ayurvédiques :
5. Préparer la rentrée sans stressLa meilleure façon de ne pas exploser à la rentrée ? Revenir doucement à un rythme régulier :
ConclusionLa fin août est un passage : l’énergie de l’été (Pitta) cède sa place au mouvement de l’automne (Vata). Les parents le ressentent fortement car ils portent à la fois la fatigue accumulée et la charge mentale de la rentrée à venir. En intégrant quelques micro-rituels, une cuisine simple et nourrissante, et des moments partagés avec les enfants, l’épuisement se transforme en transition douce. L’Ayurveda nous rappelle qu’il n’est pas nécessaire de “tout changer” pour aller mieux : de petites pratiques régulières font déjà une grande différence. …et comment la lumière rouge peut réparer ce déséquilibreLa mélatonine, chef d’orchestre de nos nuits La mélatonine est souvent surnommée « l’hormone du sommeil ». Elle est naturellement produite par une glande située au centre du cerveau, l’épiphyse (ou glande pinéale). Sa sécrétion commence naturellement quand la lumière baisse, notamment en soirée, pour signaler à notre organisme qu’il est l’heure de se détendre, de ralentir… puis de dormir. Mais ce subtil mécanisme est extrêmement sensible à la lumière — et notamment à la lumière bleue, celle-là même qui émane de nos téléphones, ordinateurs, téléviseurs et LED. La lumière bleue : perturbateur endocrinien moderne La lumière bleue artificielle a une longueur d’onde courte (450–495 nm) très stimulante pour notre cerveau. En journée, elle est bénéfique : elle nous rend alertes, améliore la concentration et régule notre rythme circadien. Mais le soir, elle devient un véritable ennemi du sommeil. Des études ont montré que l’exposition à la lumière bleue entre 21h et 1h du matin peut réduire la production de mélatonine jusqu’à 50 %. Cela se traduit par :
Un cercle vicieux physiologique La baisse de mélatonine le soir n’impacte pas seulement le sommeil :
Autrement dit, la lumière bleue le soir n’est pas anodine : elle sabote notre équilibre neuro-hormonal, digestif et immunitaire. Ayurvéda & chronobiologie : un regard croisé En Ayurveda, la nuit est gouvernée par Kapha (18h–22h), puis par Pitta (22h–2h), période de transformation, réparation, digestion mentale et cellulaire. Or, si l’on reste actif, stimulé, les yeux rivés à nos écrans, on court-circuite l’entrée dans Kapha, on réactive Vata, et on brûle notre Pitta interne, provoquant insomnies, agitation mentale, ou réveils nocturnes. La mélatonine pourrait alors être vue comme un soutien naturel à Ojas, notre essence vitale, et son effondrement progressif expliquerait fatigue chronique, irritabilité, perte de clarté mentale… Que faire ? Conseils simples et naturels Voici quelques gestes concrets pour soutenir la mélatonine et préserver ton sommeil : 1. Éteins les écrans 1h à 2h avant de dormirOu utilise un filtre anti-lumière bleue (mode nuit / application comme f.lux ou Night Shift). 2. Tamise la lumière après 20hLumières chaudes, bougies, guirlandes ambrées : cela signale au corps qu’il est temps de ralentir. 3. Utilise des plantes régulatrices
4. Instaure un rituel du soirLecture calme, auto-massage, bain tiède, pranayama doux (nadi shodhana) → pour basculer vers le mode parasympathique. 5. Couche-toi avant 22hPour surfer sur la vague Kapha et bénéficier du sommeil réparateur de Pitta. Et la lumière rouge, dans tout ça ?Si la lumière bleue du soir perturbe la mélatonine, la lumière rouge fait exactement l’inverse : elle soutient sa production. Des recherches récentes montrent que certaines longueurs d’onde rouges (620–750 nm) ou proche infrarouge (800–850 nm) peuvent :
Pourquoi ? Parce que notre organisme est conçu pour capter les signaux lumineux du lever et du coucher du soleil :
Comment s’exposer à la lumière rouge ? En mode naturel :
En Ayurveda aussi… Le feu du soleil couchant est assimilé à une énergie sattvique : douce, stabilisante, nourrissante pour le mental. Il apaise Pitta, rassure Vata, et ouvre la voie à un sommeil régénérant. S’y exposer peut devenir un dinacharya lumineux : un rituel d’alignement avec les cycles cosmiques. En conclusion La lumière bleue n’est pas « mauvaise » — mais elle est hors de sa place quand elle s’invite dans nos soirées. À l’inverse, la lumière rouge peut devenir un véritable allié du sommeil et un tonique de notre équilibre nerveux. En retrouvant des rythmes lumineux naturels, nous réconcilions notre horloge biologique, notre feu digestif subtil (agni) et notre force vitale (ojas). Et peut-être, doucement, retrouverons-nous un sommeil plus profond, plus simple… et plus réparateur. Et si le sommeil n’était pas qu’un repos, mais une médecine ? Au cœur de nos nuits s’active une alliée silencieuse, souvent résumée à son rôle de somnifère naturel : la mélatonine. Mais derrière cette image simpliste se cache une molécule aux pouvoirs bien plus vastes : antioxydante, immunomodulante, neuroprotectrice… et précieuse pour notre longévité. Alors, qu’est-ce que la mélatonine ? Que fait-elle dans notre corps ? Pourquoi diminue-t-elle avec l’âge, et comment en prendre soin naturellement ? Voici les réponses. Qu’est-ce que la mélatonine?La mélatonine est une hormone, au sens strict du terme : elle est synthétisée par une glande endocrine (la glande pinéale) et agit à distance pour réguler des fonctions physiologiques essentielles.Mais ce n’est pas une hormone classique comme les œstrogènes ou le cortisol. C’est aussi :
Elle est produite à partir de la sérotonine, elle-même issue du tryptophane. Sa synthèse est inhibée par la lumière (notamment bleue) et stimulée par l’obscurité. Que fait la mélatonine dans notre corps ?1. Elle régule le sommeilC’est sa fonction la plus connue :
2. Elle protège nos cellulesLa mélatonine est un antioxydant liposoluble et hydrosoluble. Elle agit au cœur des mitochondries, là où peu de molécules antioxydantes pénètrent. Ses effets :
3. Elle soutient le système immunitaireElle module l’activité des cellules immunitaires (NK, T helper), réduit l’inflammation chronique et protège contre les maladies auto-immunes et infectieuses. 4. Elle favorise la régénération des tissusLa nuit, sous l’influence de la mélatonine :
C’est pourquoi un sommeil sans mélatonine (perturbé, exposé à la lumière, interrompu) ralentit la récupération et le renouvellement cellulaire. 5. Elle ralentit le vieillissementLa mélatonine est considérée comme une hormone de longévité. Elle :
Pourquoi la production diminue-t-elle avec l’âge ?
Ce déclin expliquerait en partie :
Où trouve-t-on la mélatonine dans l’alimentation ?Certaines plantes et aliments contiennent de la mélatonine naturelle, d’autres fournissent ses précurseurs comme le tryptophane. Aliments riches en mélatonine directe :
Astuce ayurvédique : une pincée de noix de muscade râpée dans du lait végétal chaud le soir, avec une goutte d’huile de ghee, aide naturellement la sérotonine à se transformer en mélatonine. Supplémentation : à qui, quand, comment ? Indications pertinentes :
Posologie :
Précautions :
Approche holistique et ayurvédique En Ayurveda, la mélatonine naturelle est en lien avec :
Conseils pratiques pour soutenir sa production :
La mélatonine mérite toute notre attention, non comme un simple somnifère, mais comme gardienne de la nuit et de la vie intérieure.
À travers elle, le corps ne dort pas : il répare, équilibre, s’ajuste et renaît. Qu’on choisisse une voie naturelle ou une supplémentation adaptée, tout commence par honorer le rythme : celui du jour et de la nuit, de l’agni et de l’ojas, de l’esprit et du souffle. Et si le problème n’était pas tant le gluten… que notre capacité à le transformer, l’assimiler, et le pacifier ? En Ayurveda, toute question de digestion commence par une compréhension subtile du terrain. Le blé, céréale ancienne et nourrissante, n’est pas un ennemi en soi. Ce sont les déséquilibres digestifs, immunitaires et mentaux qui rendent sa consommation problématique. Trois piliers sont fondamentaux pour (ré)apprendre à digérer des aliments complexes comme le blé : Agni, Ojas et Sattva. Agni – Le feu digestif, maître de la transformation« Agni mandyam amotpattih » – Ashtanga Hridayam L’affaiblissement du feu digestif est la cause première des toxines (Ama). Agni est notre feu intérieur : il digère, transforme, assimile. S’il est fort et équilibré (Sama Agni), il permet une digestion fluide, sans surcharge ni inflammation. S’il est faible (Manda), instable (Vishama) ou trop fort (Tikshna), il laisse des résidus (Ama) ou crée des déséquilibres inflammatoires. Or, le gluten est une protéine complexe, qui demande un Agni / système digestif stable et profond pour être bien assimilée. Symptômes d’Agni perturbé :
Soutenir Agni :
Ojas – L’immunité subtile et la toléranceOjas est l’essence finale de la bonne digestion et la source de notre immunité. Ojas est le nectar formé à la fin de la digestion et de la nutrition des 7 dhatus (tissus). Il soutient la vitalité, la stabilité, la clarté mentale et la tolérance immunitaire. Lorsqu’il est faible, le corps réagit à tout ce qui est perçu comme « étranger », comme les protéines complexes du gluten. Signes d’un Ojas affaibli :
Restaurer Ojas :
Sattva – L’équilibre mental, pilier invisible de la digestionUn repas pris en état de paix est mieux digéré qu’un super aliment pris en état de stress. Sattva est l’état de clarté mentale, de paix intérieure et de lucidité. Il influence directement la digestion nerveuse via le nerf vague, et notre rapport à l’alimentation. Quand le mental est agité (Rajas) ou lourd (Tamas), la digestion devient erratique, émotionnelle, compulsive. Sattva faible =
Cultiver Sattva :
Ce n’est pas le gluten qu’il faut supprimer aveuglément de notre alimentation.
C’est notre capacité à le transformer en énergie pure qu’il faut restaurer. Et cela passe par le feu (Agni), la vitalité (Ojas), et la paix intérieure (Sattva). Saluer le soleil, respirer la brise, s’étirer avec la terre Il y a quelque chose de profondément juste à pratiqur le yoga dehors, les pieds dans l’herbe, les yeux à l’orée du ciel. En Ayurveda comme en yoga, le corps n’est pas séparé de l’environnement. Il respire avec le vent, digère avec la lumière, s’apaise avec les cycles. En pleine nature, la pratique devient instinctive. Le sol n’est pas toujours plat, le chant des oiseaux interrompt la posture, le soleil chauffe une épaule… et pourtant, c’est là que l’on retrouve l’essence du yoga vivant : une rencontre entre soi, le souffle, et l’instant. Et si, au lieu de dérouler machinalement la même séquence, on laissait les doshas et le moment de la journée nous guider ? Le matin : Kapha a besoin d’élanÀ l’aube, la nature est humide, lente, douce. Le monde est encore enveloppé de Kapha dosha : stable, épais, parfois paresseux. C’est le moment idéal pour réveiller le feu intérieur, sans violence mais avec régularité. Une salutation au soleil (Sūrya Namaskār) dans la rosée, le visage tourné vers la lumière naissante, invite Kapha à se lever, à circuler, à rayonner. On privilégie des mouvements dynamiques, ancrés dans les jambes, avec de grandes respirations profondes. Le rythme peut être progressif mais soutenu, pour éveiller Agni sans forcer. Quelques postures bénéfiques :
En fin de journée : Vata a besoin d’apaisementQuand le soleil descend, que le vent se lève dans les feuillages, Vata prend le relais. L’énergie devient plus mobile, instable, éparpillée. Le corps, lui, demande du calme, de la chaleur et de l’ancrage. C’est le moment d’un yoga yin doux, lent et enveloppant. On cherche à ramener le souffle vers le bas, vers le bassin, vers la terre. Le sol devient refuge. On s’installe dans des postures passives, longues, soutenues par des coussins ou simplement la mousse du sol. Quelques postures bénéfiques :
Accompagner cela d’une tisane chaude ou d’un massage des pieds au ghee après la séance est un vrai soin pour le système nerveux. En pleine journée ou en chaleur : Pitta a besoin de fraîcheurQuand le soleil est haut, surtout en été, Pitta est au zénith. Le feu domine, le mental peut s’impatienter, la peau s’irrite. Pour Pitta, le yoga ne doit pas être une performance. Il doit devenir rafraîchissant, lunaire, apaisant, à contre-courant du feu dominant. On évite les enchaînements trop chauffants ou compétitifs. On favorise les étirements doux, les postures ouvertes, la respiration consciente. Quelques pratiques précieuses :
Et pourquoi pas… marcher pieds nus au bord d’un ruisseau ou se plonger les poignets dans une fontaine en guise de mudra vivant ? Yoga vivant, souffle vivant Le yoga n’est pas figé. Il s’adapte à la lumière, au vent, au sol, au moment.
Il devient une offrande à la nature, une célébration du souffle, un acte de soin envers soi, en lien avec le tout. Que tu déroules ton tapis au lever du jour ou au crépuscule, que tu sois sur un rocher ou dans un jardin, le yoga en extérieur peut devenir ton rendez-vous avec l’essentiel |