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Golden Lattes selon ton dosha: Le rituel du soir qui apaise, nourrit et ralentit

10/31/2025

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À la tombée du jour, quand le monde extérieur s’apaise,
nos corps cherchent la chaleur et nos esprits le silence.
Mais dans nos vies modernes — entre écrans, repas tardifs et agitation mentale —,
les soirées ne sont plus vraiment ce qu’elles devraient être.

En Ayurveda, c’est pourtant le moment sacré de la transition Kapha :
celui où le corps se détend, où le système nerveux se régénère,
et où le sommeil se prépare doucement.

Or, la plupart d’entre nous vivent leurs soirées dans une énergie Vata–Pitta :
légère, nerveuse, échauffée, connectée.

C’est là que le Golden Latte entre en scène.
Ce n’est pas qu’une boisson réconfortante :
c’est un remède subtil qui nourrit Ojas, stabilise Vata,
apaise Pitta et rétablit la lenteur perdue.

Le Golden Latte : un élixir ayurvédique du soir
Traditionnellement, le lait doré (ou Haldi Doodh) est une préparation chaude à base de lait, de curcuma et d’épices douces.

Il nourrit les tissus (dhatus), stimule un Agni doux, apaise le mental et favorise un sommeil profond.
Mais selon ton dosha, la recette idéale ne sera pas la même.
Chaque constitution a ses besoins, ses rythmes, ses excès à équilibrer.

Je t’ai donc préparé trois versions du Golden Latte,
adaptées à chaque dosha — savoureuses, thérapeutiques et réconfortantes.


Golden Latte VATA — ancrant, onctueux et réchauffant
Pour calmer le vent intérieur, nourrir Majja Dhatu et inviter le sommeil.

Recette (1 grande tasse)
  • 250 ml de lait d’avoine ou d’amande
  • ½ c. à café de curcuma doux
  • ¼ c. à café de cannelle
  • 1 pincée de gingembre sec
  • 1 pincée de cardamome moulue
  • ½ c. à café d’ashwagandha
  • 1 c. à café de ghee ou d’huile de coco
  • 1 c. à café de miel doux ou sirop de datte (hors feu)

Bienfaits
  • L’ashwagandha nourrit et stabilise Majja Dhatu et Ojas.
  • Le gingembre et la cannelle ravivent Agni sans irriter Pitta.
  • Le ghee et le lait chaud apportent chaleur, onctuosité et stabilité à Vata.

Goût & ressenti: Doux, rond, épicé juste ce qu’il faut — un cocon en tasse.
Comme si le feu intérieur retrouvait un nid.

Golden Latte PITTA — rafraîchissant, floral et harmonisant
Pour apaiser le feu mental, détendre le cœur et adoucir l’émotion.

 Recette (1 grande tasse)
  • 250 ml de lait d’amande ou de coco léger
  • ¼ c. à café de curcuma doux
  • 1 pincée de cardamome
  • 1 pincée de safran
  • ½ c. à café de shatavari
  • 1 c. à café de sirop d’érable (hors feu)
  • 1 c. à café d’eau de rose (facultatif)

Bienfaits
  • La shatavari rafraîchit Pitta, nourrit Rasa et Majjā Dhātu.
  • Le safran adoucit le feu, apaise le cœur et clarifie le mental.
  • Le lait de coco équilibre la chaleur tout en apportant rondeur et douceur.

Goût & ressenti: Floral, vanillé, apaisant, soyeux — un coucher de soleil liquide.
Comme un baume pour les cœurs brûlants.

Golden Latte KAPHA — stimulant, clair et réchauffant
Pour alléger le corps, ranimer Agni et éveiller la clarté intérieure.

Recette (1 grande tasse)
  • 250 ml de lait de riz ou d’avoine léger
  • ½ c. à café de curcuma
  • ¼ c. à café de gingembre frais râpé
  • 1 pincée de poivre noir
  • 1 pincée de cannelle
  • ½ c. à café de tulsi
  • 1 c. à café de miel (ajouté hors feu)

Bienfaits
  • Le tulsi clarifie le mental et assèche l’excès de mucus.
  • Le poivre et le gingembre stimulent Agni et dissipent Āma.
  • Le lait léger garde la douceur sans la lourdeur.

Goût & ressenti: Épicé, léger, vivifiant, herbacé.
Une flamme claire dans la lenteur du soir.

Le rituel du soir : plus qu’une boisson, une médecine du rythme
Bois ton latte sans écran, sans parole, sans hâte.
Assieds-toi, observe la vapeur s’élever.
Respire la chaleur, écoute le silence.

Chaque gorgée devient un rappel :
la douceur est une force,
et le repos une forme d’intelligence.
Boire en conscience, c’est déjà se soigner.

Le golden latte n’est pas une mode, c’est une médecine de la lenteur.
Un geste simple, quotidien, qui restaure ce que nos journées effilochent :
la chaleur intérieure, la sécurité du soir, et la joie tranquille d’être.


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Les soupes, médecine du soir

10/27/2025

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L’automne est une saison de transition. Le feu de l’été s’éteint, l’air se rafraîchit, et notre système nerveux devient plus sensible.
C’est à ce moment que l’Ayurveda recommande de ralentir, de manger plus chaud, plus onctueux, plus réconfortant.
Les soupes du soir deviennent alors de véritables alliées thérapeutiques : elles soutiennent Agni (le feu digestif) sans l’épuiser, nourrissent les tissus profonds (Dhātus), et calment le vent intérieur (Vāta).
🍂 Dans cet article, je te partage trois recettes simples et savoureuses, pensées pour toute la famille :
  • Carotte – Coco – Gingembre, douce et réchauffante,
  • Lentilles corail – Curcuma – Cumin, nourrissante et équilibrée,
  • Bouillon racines – Ghee – Coriandre, ancrante et apaisante.
Ces recettes sont plus que des repas : elles sont des rituels du soir, des gestes d’amour envers ton corps, ton feu et ta paix intérieure.
🌙 Mange chaud, mange tôt, mange en silence…
​Laisse la soupe devenir ta médecine quotidienne.
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1. Soupe Carotte – Coco – GingembreDouceur, chaleur & vitalitéUne soupe solaire qui nourrit le cœur et calme le vent de l’automne.
La carotte et la coco nourrissent Rasa et Ojas, tandis que le gingembre réveille Agni avec bienveillance.
 Bienfaits ayurvédiques
  • Apaise Vāta et Kapha
  • Stimule Agni sans irriter Pitta
  • Régénère Rasa Dhātu et Ojas

 Ingrédients (4 portions)
  • 8 carottes moyennes (environ 700 g)
  • 2 -4 cm de gingembre frais, pelé et râpé
  • 400 ml de lait de coco (1 boîte standard)
  • 1 c. à soupe de ghee ou d’huile d’olive douce
  • 1 c. à café de cumin moulu
  • 1 c. à café de curcuma
  • Sel minéral, un trait de jus de citron doux
  • Coriandre fraîche ou basilic pour servir
  • Eau chaude (environ 1 L)

Préparation
  1. Fais revenir le gingembre et les épices dans le ghee.
  2. Ajoute les carottes en rondelles, couvre d’eau chaude et laisse mijoter 25 min.
  3. Mixe avec le lait de coco, ajuste la texture selon ton goût.
  4. Sale, ajoute le citron et la coriandre fraîche juste avant de servir.

Adaptations
  • Vāta : ajoute un peu plus de lait de coco ou 1 c. à café de ghee par bol; un peu de curry doux
  • Pitta : réduis le gingembre, ajoute une pointe de coriandre moulue.
  • Kapha : ajoute du poivre noir ou du piment doux.

2. Soupe Lentilles corail – Curcuma – CuminForce tranquille & feu bienveillantUne soupe nourrissante, rassurante, et légère à digérer : la version familiale du dal ayurvédique.
 Bienfaits ayurvédiques
  • Fortifie Māṃsa Dhātu (tissu musculaire)
  • Purifie Rakta (le sang)
  • Soutient Agni sans excès
  • Équilibre Vāta et Kapha

Ingrédients (4 portions)
  • 300 g de lentilles corail rincées
  • 1 oignon ou 1 petit poireau, finement haché
  • 2 c. à café de curcuma
  • 1 c. à café de cumin en grains
  • 1 c. à café de coriandre moulue
  • 2 c. à soupe de ghee ou d’huile de coco
  • Sel minéral, coriandre fraîche, jus de citron doux
  • 500g de légumes de saison (type carrotes ou panais...à coupés en petits morceaux
  • Eau chaude (1,2 L environ)

Préparation
  1. Dans une grande casserole, fais chauffer le ghee, ajoute cumin et oignon, fais revenir 3-4 min.
  2. Ajoute les légumes et les les lentilles et l’eau, laisse mijoter à feu doux 25-30 min.
  3. Ajoute curcuma, sel, citron doux et coriandre fraîche à la fin.
  4. Mixe légèrement pour les enfants si besoin.

Adaptations
  • Vāta : ajoute un filet de ghee ou de crème végétale avant de servir.
  • Pitta : ajoute coriandre fraîche et un peu de coco.
  • Kapha : ajoute gingembre ou poivre noir pour stimuler.

3. Bouillon de légumes racines, ghee & coriandre fraîcheL’essence de la simplicitéUne soupe claire, ancrante et reminéralisante — parfaite pour les soirs calmes ou les repas légers en famille.
Bienfaits ayurvédiques
  • Calme Vāta, réchauffe Kapha, soutient Agni
  • Favorise la stabilité (Sthira) et la détente digestive
  • Très sattvique, idéale pour les enfants et les soirées de fatigue

Ingrédients (4 portions)
  • 2 carottes
  • 1 panais
  • 1 navet 
  • 1 petit morceau de gingembre (1 cm)
  • 2 c. à café de ghee
  • 1 c. à café de graines de cumin et de fenouil
  •  1/2 cc de paprika fumé
  • 1,5 L d’eau chaude
  • Sel minéral, coriandre fraîche hachée

Préparation
  • Fais fondre le ghee, ajoute les graines d’épices, laisse crépiter 20 secondes.
  • Ajoute les légumes en morceaux, fais revenir 2 min.
  • Verse l’eau chaude, couvre et laisse mijoter 30 min.
  • Filtre ou mixe légèrement selon les goûts.
  • Ajoute le sel et la coriandre fraîche juste avant de servir. Adaptations

Adaptations
  • Vāta : mixe la soupe, ajoute un peu de riz ou une cuillère de ghee.
  • Pitta : enlève le gingembre, ajoute fenouil ou coriandre moulue.
  • Kapha : ajoute poivre noir, curcuma et un peu de jus de citron.
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L’art de ralentir : et si on honorait le temps comme une médecine ?

10/8/2025

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Nous vivons dans un monde qui court.
Les secondes se mesurent en notifications,
les heures se consomment en urgences,
et nos journées se dissolvent dans la vitesse.
Pourtant, la nature ne connaît pas la précipitation :
la graine germe à son rythme,
l’arbre pousse lentement,
le soleil se lève et se couche sans hâte.
Et si, au lieu de courir après le temps,
nous apprenions à l’honorer comme une médecine ?

La vision ayurvédique du temps
En Ayurveda, le temps (Kāla) est l’une des forces universelles (Niyati) qui gouverne la vie.
Il n’est pas un ennemi contre lequel nous devons lutter,
mais une énergie cyclique qui guide nos rythmes biologiques et spirituels.
  • Les saisons (ṛtu) façonnent notre alimentation et nos rituels.
  • Les moments de la journée (dinacharya) organisent notre énergie et nos doshas.
  • Les phases de la vie (āśrama) nous rappellent que chaque étape a sa médecine.
Honorer le temps, c’est marcher en harmonie avec ces cycles,
​plutôt que de les forcer ou de les nier.

Quand la vitesse devient une maladie
La société moderne glorifie la productivité et l’immédiateté.
Mais la vitesse chronique épuise notre corps et notre esprit :
  • Elle agite Vāta (instabilité, anxiété, insomnie).
  • Elle exacerbe Pitta (irritabilité, inflammation, burn-out).
  • Elle alourdit Kapha (inertie, découragement, compulsions).
👉 La vitesse permanente est un poison subtil (viṣa) :
elle ronge notre attention, éparpille notre énergie,
et nous déconnecte de l’essentiel.

L’art de ralentir selon l’Ayurveda
​Ralentir, c’est un traitement à part entière.
C’est recréer des espaces de silence, de lenteur, de résonance.
1. Ritualiser la lenteur
  • Prendre le temps de boire une tisane en conscience.
  • Marcher pieds nus le matin, sans se presser.
  • Méditer quelques minutes en observant la respiration.
2. Rééquilibrer les doshas par le rythme
  • Vāta : ralentir = se réchauffer, se nourrir, s’ancrer.
  • Pitta : ralentir = respirer, contempler, lâcher la performance.
  • Kapha : ralentir = retrouver la motivation par des pauses conscientes.
3. Retrouver le kairos (le temps juste)Les Grecs distinguaient Chronos (temps qui passe) et Kairos (moment opportun).
L’Ayurveda fait écho à cette sagesse :
prendre conscience du moment propice pour agir, se reposer, se nourrir.

Le regard de la science moderne
La médecine contemporaine rejoint l’Ayurveda :
  • La slow life réduit le stress et améliore la longévité (Blue Zones Project, 2016).
  • La respiration lente active le nerf vague, réduisant inflammation et anxiété (Nature Reviews Cardiology, 2021).
  • La méditation de pleine conscience régule l’attention et favorise une meilleure neuroplasticité (Harvard, 2018).
  • Le repos régulier optimise la créativité et la mémoire (Frontiers in Psychology, 2020).
👉 Ralentir n’est pas un luxe.
C’est une médecine validée par la tradition et confirmée par la science.

Conseils pratiques pour honorer le temps
  1. Un rituel de lenteur par jour : un repas sans écran, un bain chaud, une lecture douce.
  2. Aligner ses rythmes avec la nature : se lever avec le soleil, ralentir le soir.
  3. Respirer : 5 minutes de respiration lente (4-7-8 ou nadi shodhana).
  4. Laisser de l’espace vide dans l’agenda : le vide nourrit l’âme autant que le plein.
  5. Dire non à la surcharge : choisir la qualité plutôt que la quantité.

Conclusion : le temps comme remède
Ralentir, ce n’est pas perdre du temps.
C’est retrouver du temps.
C’est se souvenir que la vie n’est pas une course,
mais une respiration, une danse, une succession de saisons.
Chaque instant peut devenir une médecine,
si nous apprenons à l’habiter pleinement.
Alors, plutôt que de courir après le temps,
assisons-nous, respirons,
et laissons le temps nous guérir. 

Références
Textes ayurvédiques
  • Charaka Saṃhitā, Sutrasthana – Chapitres sur Kāla et Dinacharya.
  • Aṣṭāṅga Hṛdayam – Sutrasthana 2 : rôle du rythme quotidien.
Études modernes
  • Buettner, D. (2016). The Blue Zones Solution. – Étude des populations qui vivent plus longtemps grâce à un rythme plus lent.
  • Harvard Medical School (2018). Mindfulness and neuroplasticity.
  • Nature Reviews Cardiology (2021). Slow breathing and vagal tone.
  • Frontiers in Psychology (2020). The benefits of rest for memory and creativity.
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L’art de manger en conscience dans une société qui va trop vite

10/2/2025

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Manger ou se laisser manger par le temps ?
Nos journées filent comme le vent.
Nous avalons nos repas devant un écran, dans la voiture ou entre deux rendez-vous.
Nous nous nourrissons souvent plus de vitesse et de distraction que de nourriture véritable.
Et si, au lieu de consommer nos assiettes dans la précipitation, nous retrouvions l’art sacré de manger en conscience ?
Un art oublié, mais que l’Ayurveda et la science moderne redécouvrent aujourd’hui comme une clé de santé et d’équilibre.

La vision ayurvédique : Ahāra comme pilier de la vie
En Ayurveda, la nourriture (Ahāra) est l’un des trois piliers fondamentaux de la vie, avec le sommeil (Nidrā) et l’énergie sexuelle/creative (Brahmacharya).
Manger n’est pas seulement ingérer des calories : c’est un acte qui relie le corps, l’esprit et l’âme.
Selon les textes classiques (Charaka Saṃhitā, Suśruta Saṃhitā) :
  • La qualité de notre digestion (Agni) détermine la qualité de notre santé.
  • La manière de manger (posture, état d’esprit, ambiance) est aussi importante que le contenu de l’assiette.
  • L’alimentation est un acte rituel, une prière silencieuse qui construit nos tissus (Dhātus) et notre énergie vitale (Ojas).

La société moderne : quand Vāta s’emballe
Notre époque est marquée par l’accélération :
  • Repas pris debout, vite avalés.
  • Excès d’écrans et de distractions pendant les repas.
  • Sauts de repas, grignotages, horaires irréguliers.
Tout cela déséquilibre Vāta doṣa : instabilité, sécheresse, agitation.

Conséquences : digestion difficile, ballonnements, fatigue nerveuse, manque d’ancrage.
Manger sans conscience, c’est nourrir le désordre plus que le corps.

L’art de manger en conscience : pratiques ayurvédiques
L’Ayurveda propose un art de vivre qui peut sembler simple, mais qui transforme tout :
1. Créer un espace sacré pour le repas
  • S’asseoir calmement, sans téléphone ni écran.
  • Remercier intérieurement la nourriture.
  • Manger dans une ambiance paisible, avec une lumière douce.
2. Honorer Agni (le feu digestif)
  • Manger à heures régulières.
  • Prendre son repas principal à midi, quand le soleil (et notre Agni) est à son apogée.
  • Éviter les repas lourds le soir.
3. Écouter les signaux du corps
  • Attendre la vraie faim (pas l’envie émotionnelle).
  • S’arrêter avant d’être complètement rassasié (¾ de l’estomac : nourriture, eau, espace pour l’air).
  • Observer les effets après le repas : énergie, digestion, clarté mentale.
4. Cultiver la présence
  • Mastiquer lentement.
  • Ressentir textures, saveurs, chaleur.
  • Respirer entre chaque bouchée.

Le regard de la science moderne
Les neurosciences et la nutrition contemporaine confirment ce que l’Ayurveda enseignait il y a 3000 ans :
  • Manger en conscience (mindful eating) améliore la satiété, réduit les compulsions alimentaires et soutient une meilleure gestion du poids (Harvard Health, 2020).
  • La mastication lente stimule la sécrétion de salive, d’enzymes digestives et favorise une digestion optimale (Frontiers in Psychology, 2019).
  • Les repas pris dans un état de stress activent le système nerveux sympathique (mode combat/fuite) → digestion ralentie, inflammation accrue.
  • Les repas pris en état de calme activent le parasympathique (mode repos/digestion) → meilleure assimilation des nutriments, équilibre du microbiote.
-->Autrement dit : la manière dont nous mangeons a un impact aussi fort que ce que nous mangeons.

Conseils pratiques (simples et applicables)
  1. Un repas sans écran par jour → même si ce n’est que 10 minutes, offrez ce cadeau de présence à votre corps.
  2. 3 respirations profondes avant de commencer à manger → pour passer en mode “digestion”.
  3. Un mantra simple : “Je nourris mon corps et mon esprit.”
  4. Un thé digestif doux après le repas : gingembre, fenouil, coriandre.
  5. Manger assis, en silence au moins une partie du repas, même en famille.

Dans une société qui nous pousse à courir, manger en conscience est un acte de résistance.
C’est choisir la lenteur dans la vitesse, la présence dans la dispersion, la gratitude dans l’habitude.
Chaque repas devient alors une méditation.
Chaque bouchée, une prière silencieuse.

Et dans ce rituel, nous retrouvons ce que l’Ayurveda nous rappelle :
nous ne sommes pas seulement ce que nous mangeons… 
nous sommes ce que nous digérons, avec conscience et amour.
 


RéférencesTextes ayurvédiques classiques
  • Charaka Saṃhitā – Sutrasthana, chapitres 5-7 : importance de l’Agni, règles de l’alimentation et du comportement au repas (Ahara Vidhi Vidhan).
  • Suśruta Saṃhitā – Sutrasthana, chapitres 42-46 : liens entre alimentation, digestion et santé.
  • Aṣṭāṅga Hṛdayam de Vāgbhaṭa – Sutrasthana, chap. 8 : sur le rôle de la mastication, des quantités, et de l’état mental au moment du repas.

Études modernes & nutrition
  • Harvard Health Publishing (2020). Mindful eating: Savoring each bite improves digestion and well-being.
  • Frontiers in Psychology (2019). Effects of slow eating on appetite, food intake, and satiety hormones.
  • Kabat-Zinn, J. (2013). Full Catastrophe Living. – Fondateur du programme MBSR (Mindfulness Based Stress Reduction), ayant inspiré la pratique moderne du mindful eating.
  • American Journal of Clinical Nutrition (2014). Mindful eating and its effects on health outcomes and eating behaviors.
  • The Journal of Nutrition (2015). Eating attentively: A systematic review and meta-analysis of the effect on energy intake.
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Gestion du stress de la rentrée pour les parents : l’Ayurveda à la rescousse

8/25/2025

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La fin de l’été porte en elle une étrange alchimie. D’un côté, les souvenirs lumineux des vacances, les jeux d’enfants, les repas partagés en plein air. De l’autre, un corps fatigué par la chaleur accumulée, un mental déjà tourné vers la reprise, et cette sensation que le temps file trop vite. Pour les parents, la rentrée scolaire est souvent une période où se mêlent excitation et surcharge mentale : préparer les enfants, reprendre le travail, jongler avec les plannings.
L’Ayurveda, science de la vie et de l’équilibre, nous invite à honorer ce passage. Car la rentrée n’est pas seulement une transition extérieure (école, travail, organisation), c’est aussi un moment où l’organisme bascule d’une saison à l’autre : du Pitta flamboyant de l’été vers le Vata mouvant de l’automne. Et si l’on ne prend pas soin de soi, le stress s’installe durablement.

1. Le stress de la rentrée vu par l’Ayurveda et la science moderneCôté Ayurveda
  • Pitta aggravé : irritabilité, perfectionnisme, surcharge de responsabilités.
  • Vata augmenté : agitation mentale, anxiété, troubles du sommeil, désorganisation.
  • Quand Pitta et Vata se combinent, on observe ce que les anciens textes appelaient chinta (préoccupations incessantes), atichinta (excès de pensées), et manas vyadhi (maladies mentales liées au stress).
Côté physiologie moderneLe stress active l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS) et stimule la production de cortisol et d’adrénaline. À petite dose, cela aide à gérer les défis. Mais dans la durée, cela épuise les réserves énergétiques, perturbe le sommeil, dérègle la digestion et fragilise l’immunité.  D’où l’importance d’outils simples qui calment le système nerveux parasympathique.

2. Rituels du matin : se préparer sans s’épuiser« Le matin façonne la journée comme l’aube façonne la lumière. »
Les parents ont souvent des matins pressés : réveiller les enfants, préparer les affaires, courir vers l’école. Pourtant, un rituel court et nourrissant peut transformer la façon dont on vit la journée.
Propositions pratiques :
  • Respiration consciente dès le réveil : trois grandes respirations avant de sortir du lit.
  • Auto-massage express (abhyanga) : même 2 minutes (nuque, tempes, poignets) avec de l’huile de sésame (si sécheresse) ou de coco (si chaleur).
  • Boisson chaude : eau chaude citronnée + pincée de gingembre (stimule agni sans exciter) ou infusion de tulsi (clarifie le mental).
  • Mantra du matin : une phrase courte répétée intérieurement, par exemple “Je prends les choses étape par étape.”

3. Rituels du soir : retrouver le calmeLa soirée est cruciale pour les parents : c’est souvent le seul moment où ils peuvent relâcher la pression. Mais si on reste accroché à l’ordinateur ou au téléphone, Vata s’emballe et le sommeil devient fragile.
Idées de rituels apaisants :
  • Massage des pieds (pāda abhyanga) : quelques gouttes d’huile tiède sur la plante des pieds. Apaise le système nerveux et favorise un sommeil profond.
  • Infusion du soir : ashwagandha + cannelle + cardamome, ou camomille/mélisse.
  • Déconnexion digitale : minimum 30 minutes sans écrans.
  • Rituel familial : gratitude du jour, lecture partagée → apaise enfants & parents.

4. Le pouvoir du souffle : pranayama anti-stressLe souffle est le pont entre le corps et l’esprit. Quelques minutes suffisent pour transformer l’état intérieur.
  • Nadi Śodhana (respiration alternée): Équilibre les hémisphères cérébraux, calme agitation et irritabilité → 5 cycles matin et soir.
  • Bhrāmarī (respiration de l’abeille): Un bourdonnement doux à l’expiration → apaise le mental, favorise la concentration, induit la détente → 5 minutes le soir.
  • Śītalī (inspiration par la langue enroulée, expiration par le nez) → Rafraîchit le corps et calme l’hyperactivité pitta.

5. Plantes adaptogènes : soutien des parents en surchargeLes adaptogènes sont comme des “tuteurs” qui aident l’organisme à mieux s’adapter aux défis.
Ashwagandha (Withania somnifera)
  • Effet : apaisant nerveux, régénérant, diminue l’anxiété et améliore le sommeil.
  • Étude : Chandrasekhar et al. (2012) → réduction du cortisol de 27% après 60 jours de cure.
  • Usage : poudre (churna) le soir dans du lait végétal chaud.

Tulsi / Basilic sacré (Ocimum sanctum)
  • Effet : clarifie le mental, soutient l’immunité, équilibre la nervosité.
  • Étude : Jamshidi & Cohen (2017) → propriétés anti-stress et régulatrices du système immunitaire.
  • Usage : infusion simple le matin ou dans la journée.

Rhodiola (Rhodiola rosea)
  • Effet : augmente l’endurance, équilibre l’humeur, réduit la fatigue liée au surmenage.
  • Étude : Panossian & Wikman (2010) → amélioration des performances cognitives sous stress.
  • Usage : plutôt le matin, sous forme de gélules ou teinture.

Attention aux contre-indications : consulter un praticien avant toute cure (grossesse, pathologies, interactions médicamenteuses).

6. Créer une rentrée sous le signe de l’équilibreL’Ayurveda nous rappelle que la santé n’est pas une absence de stress, mais la capacité à rester centré dans le mouvement de la vie. Pour les parents, septembre peut devenir une occasion de :
  • renouer avec un rythme régulier (apaise Vata),
  • poser des limites saines (équilibre Pitta),
  • cultiver des rituels simples mais nourrissants (fortifie Ojas, l’essence vitale).

ConclusionLa rentrée est comme l’aube d’une nouvelle saison : un seuil fragile où l’on peut choisir de courir, essoufflé, ou de marcher en conscience.
Chaque respiration apaisée, chaque tasse d’infusion partagée, chaque massage des pieds devient une graine de sérénité semée au cœur du quotidien.
Prendre soin de soi, ce n’est pas du luxe. C’est un acte d’amour qui irrigue toute la famille. 🌿
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Parents en fin d’été : comment survivre à l’épuisement d’août avec l’Ayurveda

8/25/2025

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Août touche à sa fin. Les journées ont été belles mais longues, la chaleur fatigue, les enfants demandent encore et encore, et les parents se sentent souvent… à bout de souffle.
Entre les repas improvisés, les nuits hachées par la chaleur et les journées sans véritable rythme, le corps comme le mental sont fatigués. L’Ayurveda nous offre des clés simples pour retrouver de l’énergie sans attendre la rentrée.
1. Reconnaître l’épuisement estivalEn Ayurveda, l’été est une saison dominée par Pitta : chaleur, intensité, activité. Mais à force de bouger, voyager, cuisiner différemment, et répondre aux sollicitations constantes des enfants, Vata s’en mêle : agitation, irrégularité, nervosité.
Résultat : un cocktail de fatigue nerveuse et digestive, une impression d’être toujours en train de donner sans pouvoir se ressourcer.
--> Bonne nouvelle : quelques micro-ajustements suffisent à apaiser ce double déséquilibre.

2. Micro-rituels anti-burn-out parentalPas besoin d’une heure de yoga : 3 à 5 minutes suffisent si c’est fait régulièrement.
  • Respiration fraîche (Śītalī ou Śītkārī pranayama)
    Enroulez la langue, inspirez doucement par la bouche, expirez par le nez.
    ➝ apaise la chaleur de Pitta et calme l’agitation mentale.
  • Auto-massage express
    Le soir, masser uniquement les pieds et les tempes à l’huile (coco si chaleur, sésame si sécheresse).
    ➝ favorise un meilleur sommeil, relâche la tension nerveuse.
  • Pause infusion
    Mélange simple : réglisse – rose – menthe douce.
    ➝ rafraîchit, adoucit et hydrate en profondeur.
Ces petits gestes sont comme des respirations dans la journée : courts mais régénérants.

3. Cuisine apaisante de fin d’étéQuand on est épuisé, le corps réclame du simple et du digeste.
  • Kichari léger (riz basmati + mung dal décortiqué + légumes de saison + épices douces).
  • Salades tièdes : légumes légèrement cuits à la vapeur, agrémentés d’huile d’olive, coriandre fraîche et un peu de citron.
  • Lait d’or… froid !
    Une boisson réconfortante mais rafraîchissante si on le prépare avec du lait végétal, du curcuma, une pointe de cannelle et une touche de miel après cuisson.
--> Astuce parent : préparez en plus grande quantité, et servez les restes le lendemain midi = moins de charge mentale.

4. Astuces “kids-friendly” qui soulagent aussi les parentsPlutôt que de lutter contre l’énergie des enfants, transformez leurs jeux en rituels ayurvédiques :
  • Massage express entre frères et sœurs
    Chacun masse les bras/jambes de l’autre avec un peu d’huile → moment calme + complicité.
  • Le jeu du dragon qui souffle
    Inspirez par le nez, expirez fort par la bouche en tirant la langue (similaire à Sīmhāsana, respiration du lion).
    ➝ les enfants adorent, et ça libère la tension pour tout le monde.
  • Smoothie rafraîchissant
    Pastèque + framboises + feuille de menthe douce → hydratant, apaisant pour Pitta, ludique à préparer ensemble.

5. Préparer la rentrée sans stressLa meilleure façon de ne pas exploser à la rentrée ? Revenir doucement à un rythme régulier :
  • Coucher et repas à heures fixes dès la fin août → apaise Vata et sécurise les enfants.
  • Organisation familiale simple : ranger la maison, préparer la rentrée par petites étapes (cartable, habits, etc.), plutôt que tout en une fois.
  • Petit rituel familial du soir : 5 minutes de gratitude ou d’histoire racontée → sécurise les enfants, apaise les parents.

ConclusionLa fin août est un passage : l’énergie de l’été (Pitta) cède sa place au mouvement de l’automne (Vata). Les parents le ressentent fortement car ils portent à la fois la fatigue accumulée et la charge mentale de la rentrée à venir.
En intégrant quelques micro-rituels, une cuisine simple et nourrissante, et des moments partagés avec les enfants, l’épuisement se transforme en transition douce.
L’Ayurveda nous rappelle qu’il n’est pas nécessaire de “tout changer” pour aller mieux : de petites pratiques régulières font déjà une grande différence.
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Lumière bleue & mélatonine : quand nos écrans dérèglent nos nuits

6/16/2025

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…et comment la lumière rouge peut réparer ce déséquilibre


La mélatonine, chef d’orchestre de nos nuits
La mélatonine est souvent surnommée « l’hormone du sommeil ». Elle est naturellement produite par une glande située au centre du cerveau, l’épiphyse (ou glande pinéale). Sa sécrétion commence naturellement quand la lumière baisse, notamment en soirée, pour signaler à notre organisme qu’il est l’heure de se détendre, de ralentir… puis de dormir.
Mais ce subtil mécanisme est extrêmement sensible à la lumière — et notamment à la lumière bleue, celle-là même qui émane de nos téléphones, ordinateurs, téléviseurs et LED.

La lumière bleue : perturbateur endocrinien moderne
La lumière bleue artificielle a une longueur d’onde courte (450–495 nm) très stimulante pour notre cerveau. En journée, elle est bénéfique : elle nous rend alertes, améliore la concentration et régule notre rythme circadien. Mais le soir, elle devient un véritable ennemi du sommeil.
Des études ont montré que l’exposition à la lumière bleue entre 21h et 1h du matin peut réduire la production de mélatonine jusqu’à 50 %. Cela se traduit par :
  • Une difficulté à s’endormir,
  • Un sommeil plus léger et fragmenté,
  • Une réduction des phases de sommeil profond et paradoxal (REM),
  • Une fatigue au réveil malgré une nuit complète.

Un cercle vicieux physiologique
La baisse de mélatonine le soir n’impacte pas seulement le sommeil :
  • Elle perturbe l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien, augmentant le stress et le cortisol nocturne.
  • Elle déséquilibre la flore intestinale, car le microbiote suit lui aussi des rythmes circadiens.
  • Elle affaiblit l’immunité, car la mélatonine joue un rôle de régulateur immunitaire.
  • Elle altère la production d’antioxydants, ce qui laisse plus de place à l’inflammation.

Autrement dit, la lumière bleue le soir n’est pas anodine : elle sabote notre équilibre neuro-hormonal, digestif et immunitaire.

Ayurvéda & chronobiologie : un regard croisé
En Ayurveda, la nuit est gouvernée par Kapha (18h–22h), puis par Pitta (22h–2h), période de transformation, réparation, digestion mentale et cellulaire.
Or, si l’on reste actif, stimulé, les yeux rivés à nos écrans, on court-circuite l’entrée dans Kapha, on réactive Vata, et on brûle notre Pitta interne, provoquant insomnies, agitation mentale, ou réveils nocturnes.
La mélatonine pourrait alors être vue comme un soutien naturel à Ojas, notre essence vitale, et son effondrement progressif expliquerait fatigue chronique, irritabilité, perte de clarté mentale…

Que faire ? Conseils simples et naturels
Voici quelques gestes concrets pour soutenir la mélatonine et préserver ton sommeil :
1. Éteins les écrans 1h à 2h avant de dormirOu utilise un filtre anti-lumière bleue (mode nuit / application comme f.lux ou Night Shift).
2. Tamise la lumière après 20hLumières chaudes, bougies, guirlandes ambrées : cela signale au corps qu’il est temps de ralentir.
 3. Utilise des plantes régulatrices
  • Ashwagandha, jatamansi, valériane → apaisent le système nerveux
  • Mélisse, passiflore, pavot de Californie → favorisent l’endormissement
  • Tulsi, brahmi → soutiennent les cycles circadiens et l’adaptation au stress

 4. Instaure un rituel du soirLecture calme, auto-massage, bain tiède, pranayama doux (nadi shodhana) → pour basculer vers le mode parasympathique.
5. Couche-toi avant 22hPour surfer sur la vague Kapha et bénéficier du sommeil réparateur de Pitta.

Et la lumière rouge, dans tout ça ?Si la lumière bleue du soir perturbe la mélatonine, la lumière rouge fait exactement l’inverse : elle soutient sa production.
Des recherches récentes montrent que certaines longueurs d’onde rouges (620–750 nm) ou proche infrarouge (800–850 nm) peuvent :
  • stimuler la glande pinéale à produire plus de mélatonine,
  • réduire le stress oxydatif dans les mitochondries,
  • et même réparer certains dommages cellulaires liés à l’exposition prolongée aux écrans.

Pourquoi ? Parce que notre organisme est conçu pour capter les signaux lumineux du lever et du coucher du soleil :
  • Le matin, une exposition à la lumière naturelle (même nuageuse) régule le rythme circadien et augmente la production de sérotonine.
  • Le soir, les lumières chaudes, orangées ou rouges préparent le cerveau à la sécrétion de mélatonine.

Comment s’exposer à la lumière rouge ?
En mode naturel :
  • Regarde le lever ou le coucher du soleil chaque jour pendant 5 à 10 minutes, sans lunettes ni verre entre tes yeux et le ciel (mais sans regarder le soleil directement s’il est haut).
  • Crée une ambiance du soir avec des lampes rouges, guirlandes chaudes, lampes de sel, ou bougies naturelles.
En mode thérapeutique :
  • Utilise une lampe de photobiomodulation (lumière rouge ou infrarouge thérapeutique), 10 à 20 min/jour.
  • Place-la à environ 30 cm de ta peau (visage ou thorax), en fin de journée ou avant de dormir.
  • Précaution : évite l’exposition directe des yeux avec les appareils puissants.

En Ayurveda aussi…
Le feu du soleil couchant est assimilé à une énergie sattvique : douce, stabilisante, nourrissante pour le mental.
Il apaise Pitta, rassure Vata, et ouvre la voie à un sommeil régénérant.
S’y exposer peut devenir un dinacharya lumineux : un rituel d’alignement avec les cycles cosmiques.

En conclusion
​
La lumière bleue n’est pas « mauvaise » — mais elle est hors de sa place quand elle s’invite dans nos soirées.
À l’inverse, la lumière rouge peut devenir un véritable allié du sommeil et un tonique de notre équilibre nerveux.
En retrouvant des rythmes lumineux naturels, nous réconcilions notre horloge biologique, notre feu digestif subtil (agni) et notre force vitale (ojas).
Et peut-être, doucement, retrouverons-nous un sommeil plus profond, plus simple… et plus réparateur.
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Mélatonine : l’hormone oubliée de la régénération

6/9/2025

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Et si le sommeil n’était pas qu’un repos, mais une médecine ?
Au cœur de nos nuits s’active une alliée silencieuse, souvent résumée à son rôle de somnifère naturel : la mélatonine. Mais derrière cette image simpliste se cache une molécule aux pouvoirs bien plus vastes : antioxydante, immunomodulante, neuroprotectrice… et précieuse pour notre longévité.
Alors, qu’est-ce que la mélatonine ? Que fait-elle dans notre corps ? Pourquoi diminue-t-elle avec l’âge, et comment en prendre soin naturellement ? Voici les réponses.
Image

Qu’est-ce que la mélatonine?

La mélatonine est une hormone, au sens strict du terme : elle est synthétisée par une glande endocrine (la glande pinéale) et agit à distance pour réguler des fonctions physiologiques essentielles.Mais ce n’est pas une hormone classique comme les œstrogènes ou le cortisol. C’est aussi :
  • Un chronobiotique (régulateur des rythmes biologiques)
  • ​Un antioxydant intracellulaire puissant
  • Un messager du cycle lumière/obscurité
  • ​Et un protecteur des tissus et des cellules
​
Elle est produite à partir de la sérotonine, elle-même issue du tryptophane. Sa synthèse est inhibée par la lumière (notamment bleue) et stimulée par l’obscurité.

Que fait la mélatonine dans notre corps ?

1. Elle régule le sommeilC’est sa fonction la plus connue :
  • Elle induit la somnolence en fin de journée
  • Elle abaisse la température corporelle
  • Elle synchronise l’horloge biologique (rythme circadien)
Mais attention : elle n’endort pas à proprement parler. Elle prépare le terrain pour un sommeil profond et réparateur.

2. Elle protège nos cellulesLa mélatonine est un antioxydant liposoluble et hydrosoluble. Elle agit au cœur des mitochondries, là où peu de molécules antioxydantes pénètrent.
Ses effets :
  • Réduction du stress oxydatif
  • Réparation de l’ADN cellulaire
  • Protection des membranes et des organes

3. Elle soutient le système immunitaireElle module l’activité des cellules immunitaires (NK, T helper), réduit l’inflammation chronique et protège contre les maladies auto-immunes et infectieuses.
4.  Elle favorise la régénération des tissusLa nuit, sous l’influence de la mélatonine :
  • Les tissus musculaires et cutanés se réparent
  • Les processus de détoxification hépatique s’activent
  • La production d’hormones de croissance augmente

C’est pourquoi un sommeil sans mélatonine (perturbé, exposé à la lumière, interrompu) ralentit la récupération et le renouvellement cellulaire.
5. Elle ralentit le vieillissementLa mélatonine est considérée comme une hormone de longévité. Elle :
  • Protège les neurones
  • Réduit l’oxydation cérébrale
  • Maintient les fonctions cognitives
  • Diminue le risque de maladies neurodégénératives

​Pourquoi la production diminue-t-elle avec l’âge ?

  • Enfance : taux élevés → sommeil profond et récupérateur
  • Adolescence : pic maximal
  • Adulte > 35 ans : déclin progressif
  • Personnes âgées : sécrétion faible voire absente

Ce déclin expliquerait en partie :
  • Les troubles du sommeil avec l’âge
  • La baisse de récupération physique
  • La diminution de la mémoire et de la vitalité
  • L’augmentation du stress oxydatif et inflammatoire

Où trouve-t-on la mélatonine dans l’alimentation ?

Certaines plantes et aliments contiennent de la mélatonine naturelle, d’autres fournissent ses précurseurs comme le tryptophane.
Aliments riches en mélatonine directe :
  • Cerises griottes 🍒 (jus de cerise acide : effet démontré)
  • Raisins noirs 🍇
  • Noix 🥜
  • Avoine 🌾
  • Riz complet 🍚
  • Tomates 🍅
  • Olives noires 🫒
  • Cacao cru 🍫
Aliments riches en précurseurs (tryptophane + cofacteurs) :
  • Graines de courge
  • Amandes
  • Dattes
  • Bananes
  • Plantes sédatives (camomille, passiflore, mélisse)

Astuce ayurvédique : une pincée de noix de muscade râpée dans du lait végétal chaud le soir, avec une goutte d’huile de ghee, aide naturellement la sérotonine à se transformer en mélatonine.

Supplémentation : à qui, quand, comment ?

Indications pertinentes :
  • Décalage horaire, jet lag
  • Travail de nuit ou horaires irréguliers
  • Insomnie avec endormissement tardif
  • Personnes âgées
  • En accompagnement d’un traitement du stress oxydatif ou inflammatoire

Posologie :
  • Micro-doses (0,3 à 1 mg) en première intention
  • Prise 30 à 60 min avant le coucher
  • Formes sublinguales souvent plus efficaces

Précautions :
  • Ne pas dépasser 3 mg sans avis médical
  • Peut interagir avec anticoagulants, sédatifs, antidépresseurs
  • Peut provoquer des rêves très intenses si mal dosée
  • Contre-indiquée en cas de grossesse ou d’épilepsie non suivie
  • Consulter un professionnel de santé holistique pour une réponse adaptée à tes beosins

​Approche holistique et ayurvédique

En Ayurveda, la mélatonine naturelle est en lien avec :
  • Ajna chakra (centre de la glande pinéale)
  • Ojas, force vitale subtile régénératrice
  • Le bon fonctionnement de manas (le mental) la nuit

Conseils pratiques pour soutenir sa production :
  • Exposition à la lumière naturelle le matin
  • Évitement des écrans LED après 20h
  • Pratique de Nadi Shodhana (respiration alternée)
  • Rituel du soir apaisant : tisane, silence, automassage
  • Plantes favorables : ashwagandha, brahmi, jatamamsi, tulsi
La mélatonine mérite toute notre attention, non comme un simple somnifère, mais comme gardienne de la nuit et de la vie intérieure.
À travers elle, le corps ne dort pas : il répare, équilibre, s’ajuste et renaît.
Qu’on choisisse une voie naturelle ou une supplémentation adaptée, tout commence par honorer le rythme : celui du jour et de la nuit, de l’agni et de l’ojas, de l’esprit et du souffle.
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Les 3 piliers ayurvédiques pour bien digérer le blé

6/6/2025

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Et si le problème n’était pas tant le gluten… que notre capacité à le transformer, l’assimiler, et le pacifier ?
En Ayurveda, toute question de digestion commence par une compréhension subtile du terrain. Le blé, céréale ancienne et nourrissante, n’est pas un ennemi en soi. Ce sont les déséquilibres digestifs, immunitaires et mentaux qui rendent sa consommation problématique.

Trois piliers sont fondamentaux pour (ré)apprendre à digérer des aliments complexes comme le blé : Agni, Ojas et Sattva.

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Agni – Le feu digestif, maître de la transformation

« Agni mandyam amotpattih » – Ashtanga Hridayam
L’affaiblissement du feu digestif est la cause première des toxines (Ama).
​
Agni est notre feu intérieur : il digère, transforme, assimile. S’il est fort et équilibré (Sama Agni), il permet une digestion fluide, sans surcharge ni inflammation. S’il est faible (Manda), instable (Vishama) ou trop fort (Tikshna), il laisse des résidus (Ama) ou crée des déséquilibres inflammatoires.
Or, le gluten est une protéine complexe, qui demande un Agni / système digestif stable et profond pour être bien assimilée.

Symptômes d’Agni perturbé :
  • Ballonnements, gaz, lourdeur après repas contenant gluten
  • Selles molles ou alternantes
  • Fatigue post-prandiale
  • Inflammation intestinale chronique

Soutenir Agni :
  • Repas chauds, légers, réguliers
  • Épices digestives (cumin, gingembre, fenouil…)
  • Plantes : Trikatu, gingembre sec, infusion de cannelle

Ojas – L’immunité subtile et la tolérance

Ojas est l’essence finale de la bonne digestion et la source de notre immunité.
Ojas est le nectar formé à la fin de la digestion et de la nutrition des 7 dhatus (tissus). Il soutient la vitalité, la stabilité, la clarté mentale et la tolérance immunitaire. Lorsqu’il est faible, le corps réagit à tout ce qui est perçu comme « étranger », comme les protéines complexes du gluten.

Signes d’un Ojas affaibli :
  • Fatigue chronique
  • Réactions alimentaires variées
  • Peau sèche, yeux ternes, manque d’enthousiasme
  • Hypersensibilité émotionnelle

​Restaurer Ojas :
  • Rasayana : ashwagandha, shatavari, réglisse douce
  • Repos profond, nidrā, respiration calme
  • Lassi doux, soupes nourrissantes, ghee, dattes

Sattva – L’équilibre mental, pilier invisible de la digestion

Un repas pris en état de paix est mieux digéré qu’un super aliment pris en état de stress.
Sattva est l’état de clarté mentale, de paix intérieure et de lucidité. Il influence directement la digestion nerveuse via le nerf vague, et notre rapport à l’alimentation.
Quand le mental est agité (Rajas) ou lourd (Tamas), la digestion devient erratique, émotionnelle, compulsive.

Sattva faible =
  • Hyperphagie, fringales de blé et de sucre
  • Alimentation stressée, rapide, mécanique
  • Boucle émotion → inflammation → ama

​Cultiver Sattva :
  • Respiration consciente avant repas (ex : 4-7-8)
  • Méditation courte, gratitude, mantra (Agni Gayatri)
  • Manger en silence, en pleine présence
Ce n’est pas le gluten qu’il faut supprimer aveuglément de notre alimentation.
C’est notre capacité à le transformer en énergie pure qu’il faut restaurer. Et cela passe par le feu (Agni), la vitalité (Ojas), et la paix intérieure (Sattva).
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Yoga en nature : s’accorder au moment du jour et au dosha

5/25/2025

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Saluer le soleil, respirer la brise, s’étirer avec la terre
​

Il y a quelque chose de profondément juste à pratiqur le yoga dehors, les pieds dans l’herbe, les yeux à l’orée du ciel.
En Ayurveda comme en yoga, le corps n’est pas séparé de l’environnement. Il respire avec le vent, digère avec la lumière, s’apaise avec les cycles.
En pleine nature, la pratique devient instinctive. Le sol n’est pas toujours plat, le chant des oiseaux interrompt la posture, le soleil chauffe une épaule… et pourtant, c’est là que l’on retrouve l’essence du yoga vivant : une rencontre entre soi, le souffle, et l’instant.
Et si, au lieu de dérouler machinalement la même séquence, on laissait les doshas et le moment de la journée nous guider ?
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Le matin : Kapha a besoin d’élan

À l’aube, la nature est humide, lente, douce. Le monde est encore enveloppé de Kapha dosha : stable, épais, parfois paresseux.
C’est le moment idéal pour réveiller le feu intérieur, sans violence mais avec régularité.
Une salutation au soleil (Sūrya Namaskār) dans la rosée, le visage tourné vers la lumière naissante, invite Kapha à se lever, à circuler, à rayonner.
On privilégie des mouvements dynamiques, ancrés dans les jambes, avec de grandes respirations profondes. Le rythme peut être progressif mais soutenu, pour éveiller Agni sans forcer.
​
Quelques postures bénéfiques :
  • Guerrier (Virabhadrāsana) pour l’élan
  • Chaise (Utkatāsana) pour l’énergie
  • Planche, chien tête en bas, et torsions dynamiques
    Et surtout : sueur douce, regard clair, cœur ouvert.

En fin de journée : Vata a besoin d’apaisement

​Quand le soleil descend, que le vent se lève dans les feuillages, Vata prend le relais. L’énergie devient plus mobile, instable, éparpillée.
Le corps, lui, demande du calme, de la chaleur et de l’ancrage. C’est le moment d’un yoga yin doux, lent et enveloppant.
On cherche à ramener le souffle vers le bas, vers le bassin, vers la terre.
Le sol devient refuge. On s’installe dans des postures passives, longues, soutenues par des coussins ou simplement la mousse du sol.
​
Quelques postures bénéfiques :
  • Balasana (posture de l’enfant)
  • Supta Baddha Konasana (papillon allongé)
  • Paschimottanasana (flexion avant)
  • Viparita Karani (jambes contre un arbre ?)
​
Accompagner cela d’une tisane chaude ou d’un massage des pieds au ghee après la séance est un vrai soin pour le système nerveux.

En pleine journée ou en chaleur : Pitta a besoin de fraîcheur

Quand le soleil est haut, surtout en été, Pitta est au zénith. Le feu domine, le mental peut s’impatienter, la peau s’irrite.
Pour Pitta, le yoga ne doit pas être une performance. Il doit devenir rafraîchissant, lunaire, apaisant, à contre-courant du feu dominant.
On évite les enchaînements trop chauffants ou compétitifs. On favorise les étirements doux, les postures ouvertes, la respiration consciente.
​
Quelques pratiques précieuses :
  • Śītalī Prāṇāyāma (respiration rafraîchissante par la langue)
  • Posture de la demi-lune, du crocodile, de l’ange couché
  • Savasana prolongé à l’ombre, avec une pierre fraîche sur le front
  • Méditation guidée sur l’eau, la lune, le souffle fluide
​
Et pourquoi pas… marcher pieds nus au bord d’un ruisseau ou se plonger les poignets dans une fontaine en guise de mudra vivant ?

Yoga vivant, souffle vivant

Le yoga n’est pas figé. Il s’adapte à la lumière, au vent, au sol, au moment.
Il devient une offrande à la nature, une célébration du souffle, un acte de soin envers soi, en lien avec le tout.
Que tu déroules ton tapis au lever du jour ou au crépuscule, que tu sois sur un rocher ou dans un jardin, le yoga en extérieur peut devenir ton rendez-vous avec l’essentiel
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