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Gérer l’eau en camping : purifier, dynamiser, hydrater

5/21/2025

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Boire en conscience selon l’Ayurveda
​Lorsque l’on part camper, entre feu de bois et lumière douce du matin, une question revient toujours, simple et essentielle : qu’est-ce que je bois ?
Dans la nature, l’eau devient un élément vivant, fragile, précieux. Et en Ayurveda, elle est bien plus qu’un liquide neutre : elle est porteuse de mémoire, de vibration, de conscience. Elle peut nourrir ou fatiguer, selon la manière dont on la choisit, la prépare et la boit.
Trouver une eau saine est la première étape. Même en pleine nature, une eau de source peut contenir des impuretés invisibles. Le charbon actif — comme le binchotan — devient alors un allié discret. Plongé dans une gourde ou une cruche, il absorbe les métaux lourds et les goûts douteux, tout en laissant l’eau vibrer doucement. D’autres préfèrent les filtres gravitaires ou céramiques, qui purifient en silence sans priver l’eau de sa texture minérale. Et si l’on doute, on revient au plus ancien des gestes : faire bouillir.
Mais une eau propre n’est pas toujours une eau vivante. On le sent au goût, au ressenti dans le corps. Une eau « morte » laisse l’estomac froid. Une eau vivifiée, elle, nourrit jusque dans les pensées. Alors on transvase, on fait tourner doucement l’eau en spirale entre deux pots, on l’expose à la lumière douce du matin ou à des mots chantés. Certains murmurent un mantra, d’autres gravent un mot sur leur bouteille — « joie », « paix », « douceur » — et sentent, au moment de boire, que quelque chose d’invisible a changé.
Et puis, il y a ce que l’on ajoute, selon les besoins du moment. Car chaque dosha a sa manière de se désaltérer, et l’Ayurveda nous guide avec tendresse dans ce choix. Pour les Vata, une eau tiède infusée de fenouil, de cannelle ou de réglisse apporte ancrage et chaleur. Les Pitta, eux, apaiseront leur feu par une eau fraîchement infusée de menthe, de pétales de rose ou de graines de coriandre. Quant aux Kapha, qui ont tendance à la stagnation, c’est l’eau chaude épicée — avec du gingembre sec, du clou de girofle ou du citron — qui les remet en mouvement.
Mais au-delà des plantes et des doshas, il y a le geste de boire lui-même.
S’arrêter. Prendre sa tasse à deux mains. Respirer. Offrir à cette gorgée un instant de présence. Ne pas avaler sans y penser, mais boire comme on écouterait un silence.
Car boire en conscience, c’est nourrir Ojas, cette force subtile qui relie la digestion au cœur, et le corps à l’esprit.
En camping, ce rituel devient plus clair. Il n’y a pas de robinet automatique. Il faut chercher, chauffer, infuser, attendre. Et cette lenteur rend l’eau sacrée. Même une simple tisane au bord d’un sentier devient alors médecine. Une infusion du lien au vivant.
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En camping comme dans la vie, boire peut être un soin.
Et si chaque gorgée devenait une offrande au corps, à la nature, à la joie d’être là, tout simplement
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